« Pompo the Cinephile », le bal des débutants
Le film d’animation de Takayuki Hirao est un plaisant divertissement sur la fabrication du cinéma, et ça tombe bien c’est sa fête !
Le film d’animation de Takayuki Hirao est un plaisant divertissement sur la fabrication du cinéma, et ça tombe bien c’est sa fête !
« Tout est parti de ma fascination pour l’espace », confie Jérémy Clapin, réalisateur de « J’ai perdu mon corps », qui a tourné un film fantastique, comme en apesanteur.
« C’est pas mal la comédie pour évoquer la misère, ce n’est pas un film à message, mais il y a quand même un truc sur la solidarité, l’humain », confient Christine Paillard et Chad Chenouga, qui ont tourné une chronique sociale avec un drôle de duo, Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard.
Longtemps producteur de télé, Takis Candilis renoue avec ses origines grâce à « L’enfant qui mesurait le monde », petit mélo familial et touristique.
Pawo Choyning Dorji a tourné un charmant conte électoral au Bhoutan, le pays du Bonheur National Brut, lorsqu’il découvrait à la fois la démocratie et les élections.
La réalisatrice bosniaque Una Gunjak tire un portrait sensible de la jeunesse d’aujourd’hui, et évoque délicatement les affres de l’adolescence et le tabou de la sexualité.
« La France a été traitée comme un paillasson. […] Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! » dit-il à Alain Peyrefitte.
Deux ados explorent une grotte aux vertus mystérieuses dans le film d’animation de Tomohisa Taguchi, poétique, fantastique, mélancolique.
En évoquant le sort des travailleurs guatémaltèques dans l’industrie agro-alimentaire québécoise, Pier-Philippe Chevigny signe un film fort et puissant, éminemment social et politique, qui avait été présenté en avant-première aux Rencontres du Cinéma de Gérardmer.
« C’était un pari de cinéma de jouer sur la lenteur et la répétition », confie Bruno Podalydès, qui nous donne envie d’embarquer avec sa troupe dans ce film burlesque, drôle, fantaisiste et bienveillant, qui avait été présenté aux Rencontres du Cinéma de Gérardmer. Un peu de tendresse dans ce monde de brutes.
Thriller coréen, le film de Lee Sol-hui est une implacable tragédie, où une aide-soignante pourtant dévouée déclenche des drames malgré elle.
Denis Ménochet incarne Romain Gary dans ce film de Anaïs Barbeau-Lavalette, adaptation du roman de l’écrivain. Un retour brutal dans les années 60 aux Etats-Unis.
Projeté en ouverture du Festival de Cannes, le film de Quentin Dupieux se moque du politiquement, moralement, sexuellement correct, des stars, et du cinéma.
Une semaine de vie de bureau qui recommence sans cesse : « Comme un lundi », film de Ryo Takebayashi, utilise bien sûr un comique de répétition mais évoque aussi l’absurdité et l’aliénation du travail.
Avec un simple passage à la douane américaine, le film de Alejandro Rojas et Juan Sebastian Vasquez est un quasi huis-clos intense et étouffant.
Le réalisateur Nessim Chikhaoui est venu aux Rencontres du Cinéma de Gérardmer, présenter son film inspiré des grèves des femmes de chambre dans des hôtels parisiens. Un mélange de comédie et de film social.
Star internationale, l’acteur réalisateur est venu aux Rencontres du Cinéma de Gérardmer présenter son film « Jusqu’au bout du monde », un beau western romantique avec Vicky Krieps. « Je trouvais que c’était intéressant de placer l’histoire d’une femme libre, indépendante, dans l’ouest des États-Unis au XIXᵉ siècle, où la société était un peu sauvage, dominée par des hommes », confie Viggo Mortensen.
« Se voir interpréter au cinéma, c’est un peu curieux », convient l’ancien député européen, incarné par l’acteur Bouli Lanners dans « Une affaire de principe ». Un « thriller de bureau » captivant, réalisé par Antoine Raimbault, où l’activiste moustachu bataille contre le lobby du tabac à la Commission européenne. Interview du syndicaliste agricole lors des Rencontres du Cinéma de Gérardmer.