Le jury a décerné son Grand Prix à « The Plague » de Charlie Polinger (qui a également reçu le Prix de la critique), où un gamin devient le nouveau « pestiféré » dans un camp de water-polo.

Deauville : « Une Amérique en pleine tempête »

C’est « un monde de résistance » que racontent les films présentés en compétition au Festival du Cinéma Américain, qui a décerné son Grand Prix à « The Plague », et récompensé les premiers films en tant que réalisatrices de Kristen Stewart et Scarlett Johansson.

"Daddio est ma lettre d’amour à New York", confiait la réalisatrice Christy Hall (en bas à droite) au Festival de Deauville, où était sélection ce film avec Dakota Johnson.

« Daddio », un taxi vers New York

Dans ce premier film de Christy Hall, Dakota Johnson et Sean Penn sont seuls dans une voiture. « Dans un taxi, on se parle et on se sent aussi libre que dans un confessionnal », disait la réalisatrice au Festival de Deauville.

Les superbes images sont un mélange des premiers Disney, de la peinture russe du XIXème siècle, des estampes japonaises, et des œuvres du peintre français Henri Rivière.

« La plus précieuse des marchandises » fut jetée d’un train

Adaptation d’un livre de Jean-Claude Grumberg, ce film d’animation réalisé par Michel Hazanavicius est un bouleversant conte tragique, un hommage aux Justes qui ont sauvé des vies, alors promises aux camps de la mort. humanité, Un récit empreint d’humanité, de délicatesse, et de sensibilité, avec un graphisme à la beauté mélancolique.

Sexe, alcool, drogue, limousine… Ivan (joué par Mark Eydelshteyn) et Ani (Mikey Madison) s’entendent bien pour faire la fête (Photo Drew Daniels).

« Anora », le conte défait

C’est « une histoire d’amour » mais sans avenir que raconte Sean Baker dans son film, Palme d’Or à Cannes. Une variation délirante et chaotique sur le thème d’une « Cendrillon des temps modernes », un réjouissant désenchantement où une escort-girl de New York accepte le mariage avec un jeune russe fêtard et inconscient.

Coproductrice du film, l'actrice Kate Winslet met toute sa fougue dans l’incarnation de cette femme audacieuse et obstinée, énergique et libre.

« Lee Miller » au cœur de l’enfer

Kate Winslet incarne avec force l’ancienne mannequin devenue photographe de guerre, dans le film de Ellen Kuras. Un récit classique, mais qui a le mérite de faire connaitre cette femme audacieuse et obstinée, qui a signé des clichés historiques de la Seconde Guerre Mondiale.