Les superbes images sont un mélange des premiers Disney, de la peinture russe du XIXème siècle, des estampes japonaises, et des œuvres du peintre français Henri Rivière.

« La plus précieuse des marchandises » fut jetée d’un train

Adaptation d’un livre de Jean-Claude Grumberg, ce film d’animation réalisé par Michel Hazanavicius est un bouleversant conte tragique, un hommage aux Justes qui ont sauvé des vies, alors promises aux camps de la mort. humanité, Un récit empreint d’humanité, de délicatesse, et de sensibilité, avec un graphisme à la beauté mélancolique.

Sexe, alcool, drogue, limousine… Ivan (joué par Mark Eydelshteyn) et Ani (Mikey Madison) s’entendent bien pour faire la fête (Photo Drew Daniels).

« Anora », le conte défait

C’est « une histoire d’amour » mais sans avenir que raconte Sean Baker dans son film, Palme d’Or à Cannes. Une variation délirante et chaotique sur le thème d’une « Cendrillon des temps modernes », un réjouissant désenchantement où une escort-girl de New York accepte le mariage avec un jeune russe fêtard et inconscient.

Coproductrice du film, l'actrice Kate Winslet met toute sa fougue dans l’incarnation de cette femme audacieuse et obstinée, énergique et libre.

« Lee Miller » au cœur de l’enfer

Kate Winslet incarne avec force l’ancienne mannequin devenue photographe de guerre, dans le film de Ellen Kuras. Un récit classique, mais qui a le mérite de faire connaitre cette femme audacieuse et obstinée, qui a signé des clichés historiques de la Seconde Guerre Mondiale.

Adam Driver joue un architecte et scientifique génial, un créateur idéaliste qui a le pouvoir d’arrêter le temps (Courtesy of Lionsgate).

Adam Driver joue un architecte et scientifique génial, un créateur idéaliste qui a le pouvoir d’arrêter le temps (Courtesy of Lionsgate).

« Megalopolis », à la démesure de Coppola

Tous les chemins mènent à la New Rome dans le film du « maestro », une dinguerie cinématographique. Présenté au festival de Deauville, c’est « une fable » politico-sociétale, fresque chaotique et folle épopée de science-fiction.

Une douzaine d'anciens présidents des jurys sont venus célébrer le 50ème anniversaire du Festival, dont Claude Lelouch, Costa-Gavras, Pierre Lescure, Guillaume Canet, Jean-Jacques Annaud...

Il était une fois l’Amérique

Les films racontent les Etats-Unis au Festival du Cinéma Américain de Deauville, où « In the summers » a reçu le Grand Prix de la 50ème édition, et où furent ovationnés ces derniers jours Francis Ford Coppola et Natalie Portman.

Vingt-cinq ans après l’hommage rendu à son père Kirk,Michael Douglas a reçu un Prix d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

Un demi-siècle d’Amérique à Deauville

Le 50ème Festival du Cinéma Américain se déroule actuellement en Normandie, où le public a pu applaudir Michael Douglas en ouverture, découvrir le « Beetlejuice Beetlejuice » de Tim Burton, assister à l’hommage au cinéaste James Gray… et voir ou revoir « 50 films qui ont changé nos regards sur le monde ».

Sandra Hüller (qui joue aussi la femme accusée dans « Anatomie d’une chute », la Palme d’Or de Justine Triet) interprète ici Hedwig Höss, "la reine d'Auschwitz".

« La zone d‘intérêt », voisins de l’horreur

Grand Prix au Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer démontre par l’exemple « la banalité du mal », le quotidien tranquille et insouciant d’une famille nazie juste à côté du camp d’Auschwitz. Un film qui suscite un malaise, perturbant, glaçant, clinique, bouleversant.

Dans une belle séquence, Natalie Portman et Julianne Moore jouent l’imitation de l’une par l’autre, tel un jeu de miroirs où la comédienne copie mimiques, expressions et attitudes de son modèle « vivant ».(Cr. François Duhamel / Courtesy of Netflix).

« May December », duo d’actrices à tour de rôles

Natalie Portman et Julianne Moore sont à l’affiche de ce film de Todd Haynes, où l’une joue l’autre dans un récit très stylé mais superficiel, et où le cinéaste évoque la complexité des êtres humains, l’ambiguïté morale, le jugement, la manipulation, et même la fabrication du cinéma