Une douzaine d'anciens présidents des jurys sont venus célébrer le 50ème anniversaire du Festival, dont Claude Lelouch, Costa-Gavras, Pierre Lescure, Guillaume Canet, Jean-Jacques Annaud...

Il était une fois l’Amérique

Les films racontent les Etats-Unis au Festival du Cinéma Américain de Deauville, où « In the summers » a reçu le Grand Prix de la 50ème édition, et où furent ovationnés ces derniers jours Francis Ford Coppola et Natalie Portman.

Vingt-cinq ans après l’hommage rendu à son père Kirk,Michael Douglas a reçu un Prix d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

Un demi-siècle d’Amérique à Deauville

Le 50ème Festival du Cinéma Américain se déroule actuellement en Normandie, où le public a pu applaudir Michael Douglas en ouverture, découvrir le « Beetlejuice Beetlejuice » de Tim Burton, assister à l’hommage au cinéaste James Gray… et voir ou revoir « 50 films qui ont changé nos regards sur le monde ».

Sandra Hüller (qui joue aussi la femme accusée dans « Anatomie d’une chute », la Palme d’Or de Justine Triet) interprète ici Hedwig Höss, "la reine d'Auschwitz".

« La zone d‘intérêt », voisins de l’horreur

Grand Prix au Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer démontre par l’exemple « la banalité du mal », le quotidien tranquille et insouciant d’une famille nazie juste à côté du camp d’Auschwitz. Un film qui suscite un malaise, perturbant, glaçant, clinique, bouleversant.

Dans une belle séquence, Natalie Portman et Julianne Moore jouent l’imitation de l’une par l’autre, tel un jeu de miroirs où la comédienne copie mimiques, expressions et attitudes de son modèle « vivant ».(Cr. François Duhamel / Courtesy of Netflix).

« May December », duo d’actrices à tour de rôles

Natalie Portman et Julianne Moore sont à l’affiche de ce film de Todd Haynes, où l’une joue l’autre dans un récit très stylé mais superficiel, et où le cinéaste évoque la complexité des êtres humains, l’ambiguïté morale, le jugement, la manipulation, et même la fabrication du cinéma

Ce n’est guère que dans la partie finale du film que l’on assiste au fameux "bal des folles".

« Captives » à l’asile

Le film d’Arnaud des Pallières est un huis-clos dans l’enfer des femmes, à la Salpêtrière, où l’internée volontaire jouée par Mélanie Thierry découvre l’horreur et le désespoir. Huis-clos éprouvant, « Captives » est un drame historique sur ce que fut une certaine « condition féminine » avec tous ses malheurs.