Retraites : manifs moins suivies mais plus violentes ?
La 12ᵉ journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi, pourrait être plus violente que les précédentes. Des barrages routiers ont déjà commencé dans l’ouest de la France.
La 12ᵉ journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi, pourrait être plus violente que les précédentes. Des barrages routiers ont déjà commencé dans l’ouest de la France.
À l’appel de l’intersyndicale, une 12ᵉ (et probablement dernière) journée de mobilisation est prévue ce jeudi 13 avril 2023. Le lendemain, le Conseil constitutionnel décidera du sort judiciaire de la loi.
Les opposants à la réforme des retraites ne désarment pas ! La 11ᵉ journée de mobilisation, ce 6 avril 2023, a été émaillée d’incidents. Mais une 12ᵉ journée d’action est prévue la veille du jour où le Conseil constitutionnel rendra son avis.
L’intersyndicale maintient son exigence du retrait de la réforme. Elisabeth Borne reste sur ses positions. La situation est bloquée en cette veille de 11ᵉ journée de mobilisation.
Point-de-vue- « Ma position sur la question des retraites a été souvent exposée en détail : je considère que sa nécessité n’est pas avérée, qu’elle n’a aucun caractère d’urgence et que la voie choisie est à l’évidence la plus injuste » affirme l’ancien secrétaire d’État au Budget.
Même si la 10ᵉ journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé moins de monde, ce mardi 28 mars, la colère des syndicats et des Français, ne retombe pas, loin s’en faut.
Faut-il qu’il y ait des morts pour que l’exécutif cède enfin sur la réforme des retraites ? Car les risques de dérapage sont de plus en plus évidents. Le ministre de l’Intérieur annonce un dispositif de sécurité « inédit » avec 13.000 policiers et gendarmes mobilisés.
Manifestations record dans toute la France, blocages, incendies, violents affrontements avec la police… Fini ? Pas encore : on recommence le 28 mars 2023.
Au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, la neuvième journée de mobilisation à l’initiative des syndicats opposés à la réforme des retraites s’annonce très suivie : blocages, barrages, incendies de poubelles… La colère explose aux quatre coins du pays.
Que peut-on attendre du discours de Macron ? Nouveau mea-culpa, nouvelle stigmatisation ? Non, tout simplement aveuglement, égo et obstination!
Le véhicule législatif choisi pour la réforme des retraites, le projet de loi de finances rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS), pose un problème de procédure. Il pourrait donc être retoqué par le Conseil constitutionnel. Explications.
La motion de censure transpartisane contre le gouvernement d’Elisabeth Borne a été rejetée à 9 voix près. Aussitôt, des rassemblements spontanés se sont formés partout en France.
Moins d’un an après la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée, la Macronie a mis le feu dans les villes et les campagnes pour une réforme dont personne ne veut. Elle doit en tirer les conséquences. pour éviter le pire.
Les retours à la référence de Mai 68 dans les manifestations invitent à réfléchir à la manière dont la mémoire d’un événement varie.
Point-de-vue. Premier grave échec du chef de l’État dans sa gestion du conflit sur les retraites. Gonflé d’orgueil, Emmanuel Macron file un bien mauvais coton.
Des groupes se sont formés à Paris et en province pour exprimer leur colère. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 23 mars et des rassemblements de proximité dès ce week-end.
Après une huitième journée mobilisation, sénateurs et députés vont se prononcer sur la dernière mouture du projet de loi élaboré en commission mixte paritaire. Le résultat reste très incertain.
Le texte élaboré mercredi 15 mars par la commission mixte paritaire (CMP) sera présenté jeudi au sénat puis à l’assemblée pour être voté. Mais le vote n’est pas (encore) acquis pour la Macronie.