« C’était un voyage de préparer ce rôle, c’est intimidant, on se sent responsable, on n’a pas envie de l’abîmer », confie Benjamin Lavernhe, pensionnaire de la Comédie-Française qui incarne l'Abbé Pierre.

« L’Abbé Pierre », un homme en colère

« C’est un héros, un modèle », estime le comédien Benjamin Lavernhe, qui incarne le fondateur d’Emmaüs dans le film de Frédéric Tellier, où est retracée toute « une vie de combats ». Député de Meurthe-et-Moselle après-guerre, l’infatigable « prêtre des chiffonniers » est devenu « la voix des sans-voix ».

Dupontel incarne Pierre-Henry Mercier, héritier d’une grande famille d’industriels, jusqu’alors économiste de renom, et candidat « atypique » aux présidentielles.

Votez Dupontel au « Second Tour » !

« Ce film n’est pas à prendre au sérieux », prétend Albert Dupontel, qui avance masqué dans cette fable politique réjouissante, « totalement improbable », dit-il. Une comédie noire pourtant très proche de la réalité politique et médiatique.

Plus pour monter d’autres combines que par conviction, le duo de paumés (joués par Pio Marmaï et Jonathan Cohen) rejoint un groupe de militants, écolos et activistes, qui organisent des opérations anticonsuméristes.

« Une année difficile » avant la fin du monde

« C’est un film qui veut essayer de prendre une photo de la société », assurent Nakache et Toledano, qui évoquent « la gravité et la violence de l’époque », l’éco-anxiété et le surendettement, dans cette comédie sociale « à l’italienne ». Avec Pio Marmaï, Jonathan Cohen, et Noémie Merlant.

L’actrice britannique Helen Mirren, qui fut notamment Elizabeth II dans « The Queen », s'est transformée physiquement pour incarner la Première ministre israélienne Golda Meir.

« Golda », ou comment Israël se faisait déjà surprendre

Avec Helen Mirren en Golda Meir, le film de Guy Nattiv raconte comment les dirigeants israéliens furent sidérés par une attaque de pays arabes, il y a tout juste cinquante ans, en octobre 1973. Le pays était alors attaqué, encerclé, paniqué, sa supposée invincibilité mise à mal, et les dirigeants dépassés. A voir sur Canal+.

Prix d’interprétation à Cannes pour « Nitram », Caleb Landry Jones est à nouveau spectaculaire dans la peau de ce « DogMan ».

Luc Besson lâche les chiens

Le cinéaste fait son retour avec « DogMan », un thriller sombre qui a du mordant. L’acteur américain Caleb Landry Jones y est impressionnant en psychopathe travesti, une sorte de « Joker », un psychopathe handicapé et transformiste, qui préfère la compagnie des chiens à celle des humains.

Fabrrice Luchini part en Belgique à la recherche d'une jeune mère porteuse (jouée par Mara Taquin) du bébé de son fils, disparu dans un accident d'avion.

« La Petite » et le grand-père

Lorsque l’enfant paraît, Fabrice Luchini incarne un papy attendri dans ce film de Guillaume Nicloux, simple et réconfortant. Il y a du réconfort, de la simplicité, de la tendresse et de l’émotion à sa juste mesure dans ce film qui ne tombe pas dans le mélo.