Lettres de « Madame de Sévigné » à sa fille
Isabelle Brocard évoque dans son film les rapports tumultueux entre la célèbre marquise, incarnée par Karin Viard, et sa trop chère fille, jouée par Ana Girardot.
Isabelle Brocard évoque dans son film les rapports tumultueux entre la célèbre marquise, incarnée par Karin Viard, et sa trop chère fille, jouée par Ana Girardot.
L’actrice-réalisatrice injecte de l’autodérision dans une autofiction, « Icon of french cinema », une série qu’elle a tournée pour Arte. Ou comment une comédienne partie à Hollywood tente de retrouver une place dans le cinéma français.
Tourné comme un reportage en immersion dans une agence de presse, le film de Alix Delaporte évoque la fin d’un certain monde journalistique, avec l’arrivée d’une jeune stagiaire au sein d’une agence audiovisuelle.
« J’ai essayé de trouver l’esprit de Bob et de ne pas l’imiter. J’ai tout appris de lui avec sa famille et ses amis », confie l’acteur Kingsley Ben-Adir, qui incarne le charismatique « reggae man » dans le film de Reinaldo Marcus Green, « One Love ». Un récit très hollywoodien, pas si sexe, drogue, et reggae que ça.
Outre une trentaine de films en avant-première ou de rétrospective et la tenue de plusieurs rencontres, master class, ateliers de pratiques artistiques pour le grand public ou les scolaires, de nombreux invités sont annoncés, dont Michel Ocelot, Alex Lutz et Nicolas Mathieu.
Avec ce film, grand succès du cinéma japonais, Kei Ishikawa s’interroge sur l’identité, ce qui fait un homme, la pression sociétale, la famille, l’intégration et le racisme.
Le Jury de la 31ᵉ édition du Festival international du film fantastique de Gérardmer, présidé par Bernard Werber, entouré de Caroline Anglade, Mélanie Bernier, Clovis Cornillac, Charlotte Gabris, Jean-Paul Salomé et Sébastien Vaniček a remis les prix.
Grand Prix au Festival de Cannes, le film de Jonathan Glazer démontre par l’exemple « la banalité du mal », le quotidien tranquille et insouciant d’une famille nazie juste à côté du camp d’Auschwitz. Un film qui suscite un malaise, perturbant, glaçant, clinique, bouleversant.
Le film d’Arnaud des Pallières est un huis-clos dans l’enfer des femmes, à la Salpêtrière, où l’internée volontaire jouée par Mélanie Thierry découvre l’horreur et le désespoir. Huis-clos éprouvant, « Captives » est un drame historique sur ce que fut une certaine « condition féminine » avec tous ses malheurs.
La 31ᵉ édition du Festival international du film fantastique de Gérardmer se déroulera du 24 au 28 janvier 2024. Un hommage rendu à la littérature fantastique. Deux auteurs présideront les jurys : Bernard Werber, (longs métrages) et Bernard Minier (courts métrages).
Tout comme dans « Perdrix », premier film de Erwan Le Duc, tourné dans les Vosges, il y a dans celui-ci de la poésie et du burlesque, de l’humour et de la sensibilité. « Céleste Brunnquell a amené beaucoup de douceur et beaucoup d’intelligence à son personnage », confie le réalisateur.
« Je supporte mal que la patrie soit confisquée par certains », confie le cinéaste, qui raconte comment sa mère a accueilli chez elle un réfugié afghan dans son film « Ma France à moi ». « J’ai envie que ce film ouvre le débat, j’avais envie d’amener un message positif, pas anxiogène », ajoute le réalisateur.
Il se déroulera dans la Perle des Vosges du 24 au 28 janvier 2024. Voici les longs métrages en compétition.
Il y a de la tendresse et de la mélancolie dans le très joli film de Celine Song, « Past lives », présenté au Festival de Deauville.
Le client est plus que roi dans ce film d’animation japonais de Yoshimi Itazu, au superbe graphisme, et où le règne animal s’applique dans tous les rayons.
Prix du Jury à Deauville, le film de Babak Jalali est mélancolique, empathique, et délicieux. Embauchée dans une fabrique de biscuits, une jeune réfugiée afghane est chargée de rédiger de courtes maximes glissées dans les cookies.
Le film de Katell Quillévéré est un beau mélo, romanesque, l’histoire d’un amour entre deux personnes, honteuses et meurtries, jouées par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste.
Le documentaire de Ana Sofia Fonseca raconte le destin de « la diva aux pieds nus ». La chanteuse capverdienne, qui connut une gloire tardive, était avant tout une femme libre.