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Fallait pas fâcher « Elyas » !

Florent-Emilio Siri fait son retour au film d’action avec ce thriller survitaminé, où Roschdy Zem incarne une guerrier en cavale avec une jeune princesse. Une mission impossible qui décoiffe.

Roschdy Zem incarne le garde du corps d’une gamine de 13 ans, Nour (jouée par la jeune Jeanne Michel), petite princesse en danger.

Une princesse prisonnière dans un château, un chevalier noir, des méchants cruels… Non ce pas une épopée moyenâgeuse qu’a tourné Florent-Emilio Siri, mais il y a tout cela dans « Elyas » (sortie le 3 juillet). Le réalisateur de « Nid de guêpes », « L’ennemi intime », « Otage » avec Bruce Willis, puis de « Cloclo » et de la série « Marseille », fait son grand retour au film d’action avec Roschdy Zem en tête d’affiche.

L’acteur incarne un ancien militaire auquel un ex collègue propose un job, un employeur recherchant « un mec comme toi », lui dit-il. Et c’est quoi un mec comme lui ? Un retraité des forces spéciales qui n’a jamais été que militaire, un solitaire taiseux et efficace, qui ne sait ni sourire ni rire, et agit tel un robot ; c’est aussi un homme brisé à l’intérieur, qui souffre d’un syndrome post-traumatique, marqué pour toujours après une mission en Afghanistan, encore sous médocs, et surtout un peu beaucoup parano.

Mais il accepte le job en question, vigile pour une famille fortunée du Moyen-Orient, dans un château isolé, une prison dorée à la campagne, garde du corps d’une gamine de 13 ans, Nour (jouée par la jeune Jeanne Michel), et de sa mère Amina. « C’est quoi l’embrouille ? », s’inquiète Elyas, et il a raison, y’a vraiment une embrouille : un commando attaque le château et veut enlever la petite princesse, enfuie pour échapper à un mariage forcé et programmé par son père.

Courses-poursuites, fusillades, explosions…

De coup fourré en coup fourré, cet « Elyas » est un rôle archi-physique pour Roschdy Zem, on va vite voir ce que c’est « un mec comme lui », une sorte de ninja redoutable, un guerrier, un samouraï capable d’affronter une armée à lui tout seul, et d’accomplir une mission impossible à tout autre que lui, protéger la jeune Nour, emportés qu’ils sont dans une cavale sans répit.

Florent-Emilio Siri, pour qui le cinéma est avant tout un art visuel, signe un thriller survitaminé, avec de spectaculaires scènes d’action, courses-poursuites, fusillades, explosions… et même de l’extrême violence lors d’une séquence de massacre dans un camping-car. Comme s’il voulait battre son record de coups de feu dans un film français avec « Nid de guêpes », le cinéaste a notamment tourné une séquence finale qui décoiffe, une vingtaine de minutes dans une tour de Dubaï, où « Elyas » se déchaîne violemment : fallait pas le fâcher !

Patrick TARDIT

« Elyas », un film de Florent-Emilio Siri, avec Roschdy Zem (sortie le 3 juillet).

Dans ce rôle archi-physique, Roschdy Zem incarne un ancien des forces spéciales, un guerrier redoutable, mais aussi un homme brisé, parano, qui souffre d’un syndrome post-traumatique.
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