Ukraine : Boutcha ou la guerre des images
La communauté internationale est choquée par les images de civils massacrés par l’armée russe. Le président Zelinsky parle de génocide. Le Kremlin dénonce une manipulation par l’image. Qui dit vrai ?
La communauté internationale est choquée par les images de civils massacrés par l’armée russe. Le président Zelinsky parle de génocide. Le Kremlin dénonce une manipulation par l’image. Qui dit vrai ?
Sans la constellation de satellites Starlink, l’Ukraine aurait capitulé depuis longtemps. Elle résiste à l’envahisseur grâce, notamment, aux terminaux high tech du milliardaire américain, patron de SpaceX.
Les Français, et plus généralement les occidentaux, ne connaissent de la guerre en Ukraine que le point de vue de Kiev. Il n’est pas inintéressant d’analyser les faits présentés par Moscou. À prendre évidemment, avec toute la prudence requise.
Les grands groupes industriels de l’armement s’enrichissent en livrant des armes aux belligérants. Car il faut renouveler les stocks et expérimenter de nouvelles technologies sur le terrain.
Alors que 3,2 millions de réfugiés ont fui l’Ukraine, l’armée russe multiplie les bombardements et les raids aériens. Les chars russes sont entrés dans Marioupol. Un site militaire a été frappé à Mykolaïv faisant de gros dégâts.
La Russie déclare avoir détruit un entrepôt souterrain d’armement en Ukraine avec des missiles hypersoniques « Kinjal ». On relira à ce propos l’article que nous avons consacré le 2 mars 2022 à ces armes redoutables.
Point-de-vue. Ce qui se joue aujourd’hui en Ukraine, c’est le nouvel ordre du monde que se disputent deux grandes puissances : la Chine et les États-Unis. Sans personne d’autre.
Alors que les bombes pleuvent encore sur Kiev, le président Zelensky admet que l’Ukraine ne rentrera pas dans l’OTAN. C’est une victoire pour le Kremlin à la reprise des négociations.
Emmanuel Macron veut offrir la protection de la France à Marina Ovsyannilova qui a présenté une pancarte anti-guerre à la télévision russe. Mais toujours pas à Julian Assange, sous la menace d’une extradition vers les États-Unis.
Les sanctions infligées à la Russie se retournent désormais contre ceux qui les ont initiées. En France, il faut s’attendre à « un choc des prix sans précédent » selon Catherine McGregor, patronne d’Engie.
Quelques mots de réconfort sur une carte, un petit mail à des enfants terrorisés par la guerre : l’association Petit Pigeon Voyageur veut adresser des messages de soutien et d’amitié aux Ukrainiens.
Censurée par l’UE, la chaîne Russia Today (RT) saisit la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE)… Le Syndicat des journalistes s’oppose également à cette censure.