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Ukraine : Des oiseaux de mauvais augure

Le Pentagone pourrait-il utiliser des oiseaux migrateurs pour disséminer des germes pathogènes pour mener une guerre bactériologique ? L’info, apparemment farfelue, a été évoquée au Conseil de sécurité de l’ONU, le 6 avril 2022 !

albatros (photo Piqsels)
albatros (photo Piqsels)

L’histoire ne mériterait pas une seule ligne, tant elle paraît extravagante, si elle n’avait fait l’objet d’une réunion informelle du Conseil de sécurité de l’ONU, le 6 avril 2022. Il est question de sécurité biologique à partir d’une communication de la Fédération de Russie relative aux découvertes faites dans les laboratoires biologiques en Ukraine.

30 installations en Ukraine

L’info est donnée d’abord dans Indian Punchline puis reprise dans dedefensa.org par M. K. Bhadrakumar, un diplomate de carrière indien qui parle couramment russe et qui a servi à deux reprises à l’ambassade indienne de Moscou. Autrement dit, il n’est « ni un plaisantin, ni un complotiste ».
Que dit-il ? Que lors de cette réunion du 6 avril, le général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, a mis en garde contre la création de laboratoires biologiques, par Washington, dans différents pays. En précisant que, dans les territoires proches de la Russie et de la Chine, on trouvait une soixantaine de ces labos. Le réseau ukrainien comprendrait 30 installations disséminées dans 14 lieux habités comme nous l’avons déjà écrit.
Les actes de la conférence du Conseil de sécurité du 6 avril ont été rendus publics (voir la vidéo) et confirment l’inquiétude des Russes. Car, au cours de l’offensive militaire, les forces russes ont pris possession du matériel trouvé dans certains laboratoires qui n’avaient pas été complètement ‘’nettoyés’’ par les Ukrainiens en fuite.

« Des oiseaux de destruction massive »

L’une des découvertes extravagantes concerne l’utilisation d’oiseaux migrateurs numérotés. L’auteur précise que le Pentagone observe les routes empruntées chaque année par ces oiseaux. Quelques-uns sont capturés, bagués, et auxquels sont attachés de petites capsules de germes pathogènes hautement nocifs. Relâchés dans la nature, les oiseaux sont suivis grâce à une puce reliée à un ordinateur.
Ces oiseaux migrateurs, porteurs d’épidémies, parcourent de grandes distances, parfois de plusieurs milliers de kilomètres, d’un continent à l’autre. Comme ‘’l’albatros à sourcils noirs’’ qui peut parcourir jusqu’à 8.500 km qui migre vers l’est ou ‘’l’albatros à cape blanche’’ qui migre vers l’ouest. Leur parcours est suivi par satellite. Il suffit alors de libérer les germes transportés par la petite capsule pour provoquer de gros dégâts dans les populations humaines ciblées.
L’article ne dit pas comment les capsules sont ouvertes.
Bobard ? Fake news ? Peut-être. Car dans cette guerre moderne, le mensonge est sans doute l’arme la plus sophistiquée et la plus meurtrière.

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