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Policier abattu en Avignon : quatre personnes en garde à vue

Deux suspects âgés de 19 et 20 ans en route vers l’Espagne ont été interpellés au péage de Remoulins, dans le Gard, dimanche soir en même temps que le chauffeur du véhicule. La sœur du principal suspect a également été interpellée.

Police nationale (DR)
Police nationale (DR)

Le meurtre du policier Eric Masson, 36 ans, abattu mercredi à Avignon (Vaucluse) alors qu’il intervenait sur un trafic de drogue de la Cité des papes, a suscité une énorme émotion. En Avignon, bien évidemment, où il vivait avec sa famille et ses deux fillettes mais aussi dans tout le pays qui n’en peut plus de cette violence quotidienne et du lourd tribut que paie la police. En témoigne l’hommage rendu au jeune brigadier, dimanche. Plusieurs milliers de personnes se sont recueillies devant le commissariat.
Le procureur de la République Philippe Guémas a ouvert une enquête pour meurtre. Une cinquantaine d’enquêteurs, notamment de la PJ de Montpellier ont traqué les suspects. Dimanche soir, vers 22 h 30, ils ont interpellé trois hommes au péage de Remoulins (Gard) qui roulaient en direction de l’Espagne. Deux jeunes de 19 et 20 ans et le chauffeur, un individu de 50 ans. Une quatrième personne, la soeur du principal suspect a été interpellée. Tous sont entendus au commissariat d’Avignon.

Une surveillance discrète

Les deux jeunes gardés à vue dont l’auteur des coups de feu, sont connus de la police et de la justice pour des faits de violence en réunion et trafic de stupéfiants. « Ils ont été condamnés plusieurs fois par le tribunal pour enfants » a précisé le procureur d’Avignon, Philippe Guemas, au cours d’une courte conférence de presse. En précisant que désormais deux juges d’instruction étaient chargés de l’information judiciaire.

Depuis mercredi, ils se cachaient dans un sorte de cave dont ils ne sont sortis que pour prendre la fuite. Mais qu’est-ce qui permet à ce stade de confondre les suspects? Si le procureur est resté très discret sur l’enquête et les indices qui ont été trouvés, plusieurs sources affirment que c’est le renseignement humaine a permis d’orienter les investigations. Les suspects ont dès lors fait l’objet d’une surveillance très discrète.
Pourtant l’auteur présumé du tir nie avec la plus grande énergie être mêlé à cette affaire. C’est son avocat, Me Louis-Alain Lemaire qui le dit avec force sur toutes les chaînes de télé. « Ce jeune garçon conteste formellement les faits », dit-il, en précisant qu’il le connaît et qu’il connaît sa famille. « Au moment des faits [du meurtre] il dit être e*resté chez lui, avec sa famille, car on est en période de ramadan ».

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