Quand Laurent appelle son ennemi Manu au secours !
Point-de-vue. Le dialogue entre le Président et le syndicaliste réformiste n’est pas pour demain ! Problème d’égo, affirme Bernard Aubin, ancien syndicaliste de la SNCF.
Point-de-vue. Le dialogue entre le Président et le syndicaliste réformiste n’est pas pour demain ! Problème d’égo, affirme Bernard Aubin, ancien syndicaliste de la SNCF.
Faut-il qu’il y ait des morts pour que l’exécutif cède enfin sur la réforme des retraites ? Car les risques de dérapage sont de plus en plus évidents. Le ministre de l’Intérieur annonce un dispositif de sécurité « inédit » avec 13.000 policiers et gendarmes mobilisés.
De violents affrontements ont opposé manifestants et forces de l’ordre ce samedi après-midi. Le bilan est lourd : 24 gendarmes ont été blessés ainsi qu’une trentaine d’opposants au projet très contesté de méga-bassine. Plusieurs véhicules incendiés.
Jean-Claude Rolinat est l’auteur de nombreux ouvrages d’actualité géopolitique et de biographies, du rhodésien Ian Smith au finlandais Mannerheim en passant par l’Argentine des Perón. Il pose ici un diagnostic implacable de la décadence de l’Occident en général et de la France en particulier. Entretien.
Manifestations record dans toute la France, blocages, incendies, violents affrontements avec la police… Fini ? Pas encore : on recommence le 28 mars 2023.
Au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, la neuvième journée de mobilisation à l’initiative des syndicats opposés à la réforme des retraites s’annonce très suivie : blocages, barrages, incendies de poubelles… La colère explose aux quatre coins du pays.
Que peut-on attendre du discours de Macron ? Nouveau mea-culpa, nouvelle stigmatisation ? Non, tout simplement aveuglement, égo et obstination!
Le véhicule législatif choisi pour la réforme des retraites, le projet de loi de finances rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS), pose un problème de procédure. Il pourrait donc être retoqué par le Conseil constitutionnel. Explications.
La motion de censure transpartisane contre le gouvernement d’Elisabeth Borne a été rejetée à 9 voix près. Aussitôt, des rassemblements spontanés se sont formés partout en France.
Moins d’un an après la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée, la Macronie a mis le feu dans les villes et les campagnes pour une réforme dont personne ne veut. Elle doit en tirer les conséquences. pour éviter le pire.
Les retours à la référence de Mai 68 dans les manifestations invitent à réfléchir à la manière dont la mémoire d’un événement varie.
Point-de-vue. Premier grave échec du chef de l’État dans sa gestion du conflit sur les retraites. Gonflé d’orgueil, Emmanuel Macron file un bien mauvais coton.
Des groupes se sont formés à Paris et en province pour exprimer leur colère. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 23 mars et des rassemblements de proximité dès ce week-end.
Gros chahut à l’Assemblée. La Première ministre conspuée engage la responsabilité de son gouvernement. Si la motion de censure est votée, le gouvernement sera renversé. La mobilisation syndicale continue. La révolte gronde.
Après une huitième journée mobilisation, sénateurs et députés vont se prononcer sur la dernière mouture du projet de loi élaboré en commission mixte paritaire. Le résultat reste très incertain.
Le texte élaboré mercredi 15 mars par la commission mixte paritaire (CMP) sera présenté jeudi au sénat puis à l’assemblée pour être voté. Mais le vote n’est pas (encore) acquis pour la Macronie.
Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit, l’exécutif joue son va-tout cette semaine et assure ne pas vouloir imposer le texte à l’Assemblée nationale par le 49.3.
Point-de-vue- L’enlisement du conflit sur la réforme des retraites peut conduire à sa radicalisation. Et nul ne sait jusqu’où la colère des Français peut aller. Tous les ingrédients du cocktail explosif sont réunis.