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Restrictions sanitaires : ça barde aussi à Bruxelles

Comme en Autriche, en Australie ou encore en Guadeloupe, des manifestations ont secoué samedi et dimanche les capitales belge et danoise. 

Baston à Bruxelles (capture Anonyme Citoyen Twitter)
Baston à Bruxelles (capture Anonyme Citoyen Twitter)

Comme en Autriche, en Australie, aux Pays-Bas ou encore en Guadeloupe, des manifestations continuent de secouer samedi et dimanche les capitales belge et danoise.
Les restrictions sanitaires imposées dans de nombreux pays pour tenter de juguler la pandémie sont de moins en moins bien acceptées par une frange de la population.
On l’a vu récemment en Autriche, en Australie, aux Pays-Bas et surtout en Guadeloupe où de violents affrontements opposent manifestants et forces de l’ordre.
Samedi soir, ce sont quelque 1200 personnes qui ont manifesté dans les rues de Copenhague, au Danemark, au nom de la « liberté ». Pas de blessés, apparemment, pas de gros dégâts, mais une dizaine d’interpellations. De nouvelles manifestations se sont déroulées, samedi, à La Haye, aux Pays-Bas, après les émeutes de Rotterdam la veille.

Baston à Bruxelles

Dans la capitale belge, ce dimanche, ce sont entre 35 et 40.000 personnes qui se sont rassemblées au nom de la liberté, entravée, selon eux, par les restrictions anti-Covid imposées par les autorités. Ils protestent contre le pass sanitaire et contre l’obligation vaccinale de certaines professions avec ce mot d’ordre « Ça suffit » !
En début d’après-midi, alors que le défilé suivait un itinéraire balisé d’avance, quelques individus ont voulu dévier en arrivant au carrefour formé par l’Avenue des Arts et la rue Joseph II. C’est alors qu’il y a eu quelques heurts avec la police. Feux d’artifices et de mortiers contre gaz lacrymogènes et canons à eau.
Mais peu de temps après, le gros du cortège arrivait rue de la Loi, au cœur même des institutions européennes où étaient prévus les discours. C’est là qu’ont eu lieu les affrontements (voir vidéo ci-dessous).

Le GIGN et le RAID en Guadeloupe

Malgré l’envoi de deux cents policiers et gendarmes supplémentaires avec le renfort du RAID et du GIGN, la situation reste tendue en Guadeloupe. Barrages routiers, incendies de véhicules, pillages de magasins se sont poursuivis ces dernières heures. Plusieurs dizaines d’interpellations n’ont pas calmé les émeutiers, au contraire.
La grève générale illimitée contre le pass sanitaire décrétée lundi et les mauvaises conditions de vie sur sur l’île depuis trop longtemps nourrissent la haine et l’envie d’en découdre avec les autorités.

 

 

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