Gaza : l’information assassinée
Deux organisations de journalistes saisissent la justice française pour entrave à la presse et crimes de guerre.
Deux organisations de journalistes saisissent la justice française pour entrave à la presse et crimes de guerre.
Dans une déclaration d’une rare sévérité, la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur les territoires palestiniens a accusé mardi Israël de commettre un génocide à Gaza, pointant du doigt l’échec du système multilatéral à empêcher cette tragédie. En violation flagrante du cessez-le-feu, Israël a repris les bombardements qui ont fait plus de 90 morts, selon les hôpitaux de l’enclave.
Accueilli en héros à la Knesset, Donald Trump a été salué comme « le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche ». Le président américain a prononcé un discours triomphal, peu après la libération de vingt otages israéliens détenus par le Hamas.
Le 29 septembre 2025, l’administration américaine a dévoilé un plan en vingt points pour résoudre la crise à Gaza. Entre espoirs de reconstruction et obstacles diplomatiques, ce projet soulève autant d’attentes que de questions.
Le Premier ministre israélien a pris la parole devant l’Assemblée générale des Nations Unies pour justifier les opérations militaires en cours et répondre aux critiques internationales. Israël « finira le travail » à Gaza dit-il devant une salle désertée par de nombreux diplomates et chefs d’État.
Dans un discours équilibré, Emmanuel Macron a affirmé devant l’assemblée générale des Nations Unis que « le temps est venu de libérer les otages détenus par le Hamas, le temps est venu d’arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres… Le temps de la Paix est venu… »
Ce soir à 21h, devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président français annoncera la reconnaissance officielle de l’État palestinien par la France. Un geste qui positionne Paris en rupture avec la prudence américaine et marque une inflexion majeure de la diplomatie française au Moyen-Orient.
Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie reconnaissent officiellement l’État de Palestine, avant la France, ce lundi 22 septembre, à l’ONU. Un tournant diplomatique majeur.
Oui, pour certains maires. Non, pour le ministre de l’Intérieur qui demande aux préfets de l’interdire. La polémique enfle avant le 22 septembre, jour de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France à l’ONU.
Encore une nuit d’apocalypse sur Gaza. Des tours entières pulvérisées, des familles ensevelies sous les décombres, des enfants arrachés à leurs tentes par le souffle des bombes. Gaza est rayée de la carte sous nos yeux. Et nous laissons faire.
Dans un article poignant publié sur Strategika 51, l’auteur Peter Koenig dénonce les atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza, qualifiées de génocide par l’économiste Jeffrey Sachs.
L’armée israélienne massacre délibérément les journalistes, dénonce Reporters Sans Frontières (RSF) pour que l’opinion publique ne connaisse pas les horreurs dans l’enclave palestinienne. 220 journalistes ont été tués.
Ce lundi matin, deux frappes israéliennes ont visé l’hôpital Nasser, l’un des derniers établissements médicaux encore opérationnels dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins 20 morts, dont quatre soignants et cinq journalistes, et 50 blessés, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Ces trois textes religieux justifient tous les guerres défensives. Mais ils y fixent des limites strictes, et soulignent également l’importance de la paix.
Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), organisme de référence des Nations Unies, a officiellement déclaré la famine à Gaza City, marquant la toute première famine reconnue au Moyen-Orient.
Deux ans après le début de la guerre à Gaza, l’armée israélienne traverse une crise inédite : des dizaines de milliers de réservistes refusent désormais de répondre à l’appel. Tsahal est aujourd’hui confrontée à une contestation massive qui combine fatigue, désaccords stratégiques et rejet politique.
Le projet E1 (East 1) est un plan israélien de construction de milliers de logements illégaux visant à construire une colonie juive dans une zone stratégique de la Cisjordanie occupée, à l’est de Jérusalem, près de la colonie existante de Maalé Adoumim. L’Europe et l’ONU dénoncent ce projet porté par l’extrême droite israélienne.
Marco Rubio, secrétaire d’État américain, a annoncé dans un communiqué de nouvelles sanctions contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale (CPI) au motif qu’ils auraient participé à des enquêtes et des poursuites contre des citoyens américains et israéliens sans le consentement de ces pays! Nous croyons utile de republier notre article du 29 novembre 2024.