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La vaccination des enfants : une pure folie !

L’Agence européenne du médicament (AEM) approuve ce 25 novembre 2021 la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Une « folle décision » pour de nombreux scientifiques. Qui sera juridiquement responsable ?

Vaccination des enfants au Chili (capture France24)
Vaccination des enfants au Chili (capture France24)

Dans son propos liminaire à la conférence de presse de ce jeudi 25 novembre 2021, le ministre de la Santé, Olivier Véran a évoqué la possibilité de vacciner les enfants de 5 à 11 ans, comme peuvent être vaccinés ceux qui ont plus de 12 ans, à la condition d’un accord des autorités sanitaires européennes et de la Haute Autorité de Santé. Voilà qui est bonne voie puisque, dans l’après-midi, l’Agence européenne de Santé (AEM) a recommandé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans avec le vaccin Pfizer/BoiNTech.
Certes, la dose devra être diluée (10 µg contre 30 µg). Une étude a été menée sur 2.000 enfants. Sur 1.350 enfants ayant reçu le vaccin, trois ont développé une Covid contre 16 pour les 663 qui ont reçu un placebo. « Cela signifie que le vaccin a été efficace à 90,7% pour prévenir la COVID-19 symptomatique (bien que le taux réel puisse être compris entre 67,7% et 98,3%) » explique l’AEM.
Quant aux effets secondaires, ils sont similaires à ceux des adultes (petites douleurs dans le bras, fatigues, maux de tête, etc.)

Les risques juridiques et sanitaires

Même pour les non-initiés, cette étude apparaît un peu légère. Elle l’est aussi pour de nombreux scientifiques (lire ci-dessous les nombreux articles consacrés à cette question). Car les enfants sont moins sensibles que les adultes aux infections du SARS-CoV-2 et la létalité quasiment nulle.
Rappelons quand même que l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) conseillait en mai dernier « de ne pas vacciner les enfants » pour donner les doses aux pays en manque de vaccins. Et que la Commission européenne s’interrogeait déjà sur les risques juridiques d’une troisième dose administrée aux adultes.
En effet, il semble désormais acquis que les vaccins ne protègent pas contre une nouvelle infection (Cf. Jean Castex) pas plus qu’ils n’empêchent la transmission du virus. Et l’on ne connaît pas leurs conséquences à moyen et long terme.
D’où les questions que cela pose en particulier pour les enfants.
Qui va assumer la responsabilité juridique dans l’hypothèse d’une catastrophe sanitaire (comme celle du sang contaminé) apparaissant dix, quinze ou vingt ans après l’inoculation du vaccin ?
Pour l’heure personne ne peut répondre. Mais la question doit être posée.

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