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Manifs : la colère monte….

Loin de s’essouffler, le mouvement anti-pass et anti-Covax reprend de la vigueur partout en France et notamment à Paris où quelques incidents ont opposé les manifestants aux forces de l’ordre.

Manifs monstres à Paris (capture Unité CGT Facebook)
Manifs monstres à Paris (capture Unité CGT Facebook)

Au-lendemain de la mise en examen de l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion calamiteuse (avec d’autres) de la crise sanitaire, les anti-pass sanitaire et anti-Covax qui manifestent depuis neuf semaines se sentent comme… reconnus, sinon soutenus, par la Cour de Justice de la République.
Car les manifestants ne sont pas forcément tous des idiots comme on voudrait nous le faire croire. Ces milliers de Français qui battent inlassablement le pavé depuis plus de deux mois sont avant tout révoltés contre les décisions chaotiques, voire stupides des autorités sanitaires et politiques depuis le début de la pandémie. Ils n’acceptent pas les mensonges (sur les masques, par exemple), les conflits d’intérêts ou les petits arrangements entre amis (le président du Conseil constitutionnel qui a validé le pass sanitaire a un fiston directeur d’une entreprise américaine chargée de la stratégie vaccinale par le gouvernement). Ils ne comprennent pas que les réunions du Conseil de défense soient classifiées  »secret-défense ». Et pourquoi, d’ailleurs, un Conseil de défense à propos d’une crise sanitaire ? Peut-être parce que nous sommes en guerre contre le virus ?

Bref, ils refusent le diktat du pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour certaines professions qui fracturent profondément la société française alors que les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux sur l’intérêt de ces mesures.

Des manifs, pas de clusters

Regardons bien les images des manifestations. Depuis neuf semaines, des centaines de milliers d’opposants au pass sanitaire se rassemblent à Paris et dans plus de 150 villes de France. Ils sont serrés comme des sardines dans les cortèges, (presque) aucun d’entre eux ne porte de masque, ils crient à tue-tête des slogans, se projettent des postillons les uns sur les autres. Y a-t-il eu une explosion de Covid-19 depuis neuf semaines ? Des clusters identifiés ? Apparemment pas. Au contraire : l’épidémie reflue sensiblement dans notre pays.
Les manifestants qui échangent beaucoup sur les réseaux sociaux constatent que de plus en plus d’études publiées aux États-Unis, en Israël ou ailleurs, tendent à démontrer que les vaccins ne sont pas si « safe » qu’on veut bien le dire et que la vaccination de masse en pleine pandémie est une hérésie scientifique.

Manifs tendues à Paris

Voilà pourquoi, tous les samedis, ils sont là. « Même si Macron ne le veut pas ». Ils en appellent à la Liberté, la liberté de choisir de se faire vacciner ou non, la liberté d’aller au cinéma, au restaurant, au musée, sans avoir à présenter un QR-Code au premier serveur de bistrot venu.
Ils sont rejoints par les Gilets jaunes qui ont des revendications plus sociales et politiques et, pour tout dire, anti-Macron.
Au final, cela fait beaucoup de mécontents. À Paris, ce samedi 11 septembre 2021, ils étaient plusieurs dizaines de milliers divisés en quatre cortèges. Deux cortèges organisés par les Gilets jaunes et les syndicats se sont rejoints devant le Conseil d’État. Avec quelques heurts avec les forces de l’ordre.
Des manifestations également dans plusieurs villes de France dont Strasbourg, Metz, Nancy, Lyon, Marseille où l’on a constaté quelques bagarres, parfois entre manifestants, comme à Toulouse où quelques Gilets jaunes se sont affrontés à des anti-pass à coup de barre.
D’un bout à l’autre du pays, la colère monte. Nous l’avons dit il y a deux mois et nous le répétons ici : Ca va mal finir!

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