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Pas content le terroriste Abdeslam à son procès !

Seul survivant des commandos du 13-novembre, Salah Abdeslam s’est mis à hurler dans le box des accusés de la cour d’assises de Paris « On est traités comme des chiens » !

La première journée d’audience de la cour d’assises spéciale de Paris qui juge vingt accusés, auteurs ou complices des attentats du 13- novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, s’est ouverte ce 8 septembre 2021 dans une ambiance plutôt tendue.
Tous les regards sont tournés vers le principal accusé, Salah Abdeslam, franco-marocain, seul survivant des trois commandos, qui vient de s’entretenir avec ses avocats ses avocats, Mes Olivia Ronen et Martin Vettes.
Le président Jean-Louis Périès demande aux accusés de décliner leur identité.  Le premier, par ordre alphabétique, est Abdeslam qui prend la parole :
-Avant tout, je tiens à témoigner qu’il n’y a point de divinité en dehors d’Allah et que Mahomet est son prophète, dit-il.
À quoi le président coupe court :

– Oui, nous verrons cela pendant les débats. Pouvez-vous nous confirmer les noms de vos parents, poursuit le président.
-Mes parents n’ont rien à faire ici, répond l’accusé.
-Quelle était votre profession avant votre arrestation, demande le président ?
-J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique, réplique Abdeslam.
-Ah, j’avais noté intérimaire, le reprend le président Périès.
-Quelle est votre adresse ? Avant votre arrestation… précise le président.
-Je n’ai plus d’adresse lâche l’accusé (qui est détenu à Fleury- Mérogis).
L’interrogatoire des coaccusés continue quand l’un d’eux, Farid Kharkhach fait un malaise. L’audience est suspendue. À la reprise, Salah Abdeslam prend la parole et hurle :
-Vous êtes bien, ici, vous avez des écrans plats, l’air conditionné, mais nous, on est comme des chiens. Ça fait six ans que je suis traité comme un chien. Je ne me suis jamais plaint, parce que je sais que je vais ressusciter, et que vous allez rendre des comptes.
Le président le reprend :
-Monsieur Abdeslam, là, on est sur un autre registre, nous ne sommes pas dans un tribunal ecclésiastique ici, mais dans un tribunal démocratique.
L’audience se poursuit. Elle doit durer plusieurs mois.

 

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