Législatives : Le grand pataquès
Après le dépôt des candidatures dans les 577 circonscriptions de France, la campagne pour les législatives anticipées peut commencer. Dans la grande confusion.
Après le dépôt des candidatures dans les 577 circonscriptions de France, la campagne pour les législatives anticipées peut commencer. Dans la grande confusion.
L’arène parlementaire est divisée en trois pôles qui s’affrontent pour accéder au pouvoir : conservateur-identitaire, libéral-mondialisateur et écosocialiste. Analyse du territoire.
Si la dissolution du 9 juin 2024 est conforme à la Constitution de 1958, elle semble s’éloigner de l’esprit des institutions.
Les élections législatives anticipées décidées au lendemain du scrutin des Européennes ont fait éclater les partis traditionnels, façon puzzle. Triste spectacle de notre classe politique médiocre qui ne pense qu’à aller à la gamelle.
À l’approche des élections législatives anticipées qui se dérouleront les 30 juin et 7 juillet prochains, le ministère de l’Intérieur renouvelle le dispositif de procuration entièrement dématérialisée déjà mis en œuvre lors des élections européennes de 2024.
À 18 jours du premier tour des législatives anticipées, le président de la République fustige les extrêmes et tente de sauver les meubles face à une défaite probable de la majorité présidentielle.
Les élections législatives anticipées rebattent les cartes au sein des états-majors politiques. Macron, lui, refusera de démissionner dans l’hypothèse d’une victoire du RN.
Le Rassemblement National n’a de programme que sur deux sujets, la sécurité et l’immigration, observe l’ancien secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert. Il va falloir trouver des rassemblements d’idées et de personnes….
La dissolution de l’Assemblée nationale procède d’une stratégie mûrement réfléchie du président Macron : mettre Marine Le Pen face aux difficultés et à l’impopularité du pouvoir pour l’empêcher d’être présidente en 2027.
Certainement. Car une cohabitation serait l’occasion pour lui de sortir du bourbier dans lequel la France s’enlise peu à peu. En laissant les oppositions de droite et de gauche prendre leur part du fardeau.
Point-de-vue- Le CNR revu et corrigé par le président Macron n’a rien à voir avec le Conseil National de la Résistance qui, après-guerre, a créé la Sécurité Sociale. Pour l’ancien secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, il s’agit « d’une nouvelle instance floue, désignée on ne sait ni comment ni par qui ».
C’est une France plus bariolée, plus populaire, plus fractionnée aussi qui est sortie des urnes du second tour des législatives. Une France inquiète qui sera sans doute très difficile à gouverner.
Le second tour des législatives est plutôt conforme aux résultats de la présidentielle, marqué par la victoire en trompe-l’œil d’Emmanuel Macron et par une recomposition des forces politiques. Difficultés en vue pour le président de la République.
Le financement public des partis politiques se fait à la fois sur le nombre de voix obtenues au premier tour et sur le nombre de députés élus au second tour.
Point-de-vue- L’ancien secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, appelle à voter Nupes plutôt que Macron dans le Pays Haut de Meurthe-et-Moselle. Il dit pourquoi.
La Nouvelle Union populaire (Nupes) dépasserait, en nombre de voix, la coalition Ensemble, regroupant les partis de la Macronie. Cela ne lui donnera pas pour autant une majorité de sièges à l’Assemblée.
Petit imbroglio dans la circonscription de Sarrebourg autour d’un micro-parti politique au parfum suranné de RPR qui n’a jamais eu d’existence légale au regard de la loi.
Point-de-vue. Des milliers de frontaliers paient beaucoup plus d’impôts qu’ils ne devraient. Selon l’ancien secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, c’est la faute à un avenant fiscal entre la France et le Luxembourg. Il explique ici cet embrouillamini juridico-politique sur fond de campagne législative.