France
Partager
S'abonner
Ajoutez IDJ à vos Favoris Google News

Convoi de la liberté : Paris en état de siège

Malgré l’interdiction d’entrer dans la capitale, des milliers de véhicules ont réussi à entrer dans Paris où des heurts ont eu lieu avec les forces de l’ordre, notamment autour de l’Arc-de-Triomphe. Dernière heure : il y a eu à Paris 97 interpellations, 513 verbalisations.

Vitre brisée par un policier (Capture Twitter @anonyme citoyen)
Vitre brisée par un policier (Capture Twitter @anonyme citoyen)

Paris en état de siège, ce samedi 12 février 2022. D’abord par les engins des forces de l’ordre qui avait pour ordre d’interdire l’accès de la capitale aux véhicules du Convoi de la liberté. Ensuite par ces milliers de voitures, de camping-cars, de motos qui formaient un gigantesque bouchon tout autour de la ville.

Baston en haut des Champs

Ce qui n’a pas empêché de nombreux manifestants de se faufiler jusqu’au cœur de la Capitale, abandonnant pour la plupart leurs signes distinctifs : gilets jaunes et drapeaux tricolores, notamment. C’est ainsi que quelques centaines, voire quelques milliers de personnes sont arrivées jusqu’en haut de la plus belle avenue du monde, jusqu’au quartier chic de l’Étoile.
Là encore, policiers et gendarmes avait pris position avec leurs engins de levage et leurs blindés pour empêcher tout dérapage. Mais assez rapidement des tirs de grenades lacrymogènes ont rendu l’atmosphère irrespirable. Des accrochages ont opposé policiers et manifestants. Dans le feu de l’action, des grenades ont atterri jusque dans une brasserie toute proche, obligeant les consommateurs, hommes, femmes et enfants, à déguerpir dans un nuage de fumées toxiques.

Fourrière et contraventions

Finalement, en fin d’après-midi, la place de l’Étoile était complétement évacuée. Les policiers ont dressé 337 contraventions selon les chiffres fournis par la préfecture de police de Paris, plusieurs centaines de véhicules bloqués aux entrées de Paris, plusieurs dizaines envoyés à la fourrière.
Pour autant, tout n’est pas réglé. De nombreux manifestants affirmaient vouloir rester dans ou près de Paris dans les jours qui viennent. D’autres d’apprêtaient à partir pour Bruxelles vers où doivent converger les Convois de la liberté de plusieurs pays européens.
À suivre…

France