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Le Convoi de la liberté passe par la Lorraine

Plusieurs points de rassemblement sont prévus, ce vendredi, à Nancy et Metz. Une centaine de véhicules arrivent sur le parking de la Sapinière à Laxou (54) autant à Semécourt (57) avant de rejoindre Paris. Des blindés de la gendarmerie arrivent dans la capitale (ci-dessous).

convoi-grand-est
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Ils sont partis de différentes villes du Grand Est pour relier Nancy et Metz. Quelques centaines de voitures et de motos convergent vers le parking de la Sapinière à Laxou, ce vendredi vers midi.
Drapés dans des drapeaux tricolores, arborant des pancartes hostiles à Emmanuel Macron, plusieurs centaines de personnes se disent décidées à manifester, samedi, à Paris. Et, pour certains, à Bruxelles, lundi. L’ambiance est bon-enfant, on parle de « libérer le pays » du joug macronien, on refuse le Pass Vaccinal, les entraves insupportables à la liberté.
« Je vais manifester à Paris non pas pour moi, mais pour mes enfants » explique Jean-Marie B. en croquant dans un énorme sandwich. « On n’en peut plus de toutes ces contraintes, de l’augmentation des prix, de la misère qui se répand comme une trainée de poudre alors que, dans le même temps, les riches s’engraissent de façon honteuse. Marre de cette France à deux vitesses. On veut vivre dans un pays où la Liberté, l’Égalité et la Fraternité ont encore du sens ».

7800 policiers et gendarmes

Malgré les menaces du préfet de police Didier Lallement qui a donné des consignes strictes aux policiers d’empêcher le blocage de la capitale, les manifestants veulent marcher sur Paris, samedi.
« Rien ne nous empêchera d’y arriver » ajoute Martine, une casquette tricolore sur la tête. « Nous sommes des pacifistes, pas des casseurs. Pas la peine de nous envoyer les CRS. On veut que les autorités suppriment le pass vaccinal, comme le font de nombreux pays puisque la crise sanitaire ne le justifie plus. On veut que nos enfants enlèvent le masque à l’école. C’est ça la liberté. C’est ça que nous revendiquons. »
Certes, les 7800 policiers déployés dans la capitale risquent de freiner les ardeurs des manifestants. De gros moyens de levage (grues, camions, etc.) sont prévus pour dégager les routes, si besoin.
Mais l’affrontement entre les forces de l’ordre et manifestants n’est pas impossible. À Paris, samedi comme à Bruxelles, lundi.
À suivre.

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