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Le convoi de la liberté s’élance vers Paris

Des milliers de citoyens en colère contre la politique de Macron, contre la vie chère, contre les décisions technocratiques de Paris ont décidé de converger vers la capitale pour dire leur ras-le-bol.

Logo officiel du Convoi de la liberté
Logo officiel du Convoi de la liberté

C’est parti. Depuis ce mercredi matin, six convois composés de voitures et de motos sont partis de différentes villes de l’Hexagone pour se rendre à Paris, vendredi 11 et samedi 12 février 2022. Sur le modèle des camionneurs canadiens qui bloquent Ottawa depuis une dizaine de jours, le Convoi de la liberté rassemble en France des milliers de citoyens qui rejettent le pass vaccinal et toutes les mesures contraignantes imposées aux Français, sans justifications scientifiques avérées, depuis le début de la pandémie.

Les Gilets jaunes

Mais il n’y a pas que des antivax qui montent à Paris. Il y a aussi tous ceux qui n’en peuvent plus de l’augmentation du prix de l’énergie (carburant, gaz, électricité), des décisions stupides du gouvernement, de la politique autoritaire du président Jupitérien qui décide seul de tout pour tous. Les manifestants qui communiquent via les réseaux sociaux ont des revendications proches de celles des Gilets jaunes. Ils entendent retrouver, disent-ils, « leur liberté, leurs droits fondamentaux, l’accès inconditionnel aux soins, à l’éducation et à la culture, le respect des valeurs essentielles de notre constitution. »
Vaste programme.

Itinéraire prévu

Même si l’organisation a eu un peu de mal à se mettre en place, le parcours vers Paris et les différentes étapes semblent être désormais fixés (voir carte interactive).
Depuis ce mercredi matin, plusieurs convois sont partis de Nice, de Perpignan, de Strasbourg et d’ailleurs, abord de voitures particulières largement décorées de drapeaux tricolores et parfois de drapeaux canadiens. De nombreux motards accompagnent ces « Convois de la liberté » dans un bruyant vacarme de klaxons et de vrombissement de moteurs. Le tout dans une ambiance bon enfant.
« Nous sommes pacifistes, explique un chauffeur. Nous ne voulons pas gêner les Français. Nous allons emprunter le réseau routier secondaire. »
Ces convois partis du Sud, de l’Est et de l’Ouest feront plusieurs étapes avant de rejoindre la capitale où un grand rassemblement est prévu samedi. D’ores et déjà plusieurs formations politiques ont décidé de s’associer à cette protestation inédite en France dont personne ne sait, pour l’instant, si elle va agréger des sympathisants en chemin ou provoquer le rejet sur son passage.
Quoi qu’il en soit, les forces de police et de gendarmerie ont commencé à converger, elles aussi, vers la capitale. Une grosse pagaille est à redouter ce week-end sur les routes de France.

Carte interactive

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