Deux événements très graves menés contre la police, ce week-end, suscitent l’indignation générale. L’un à Nantes, l’autre à Savigny-le-Temple.
Ils étaient environ 600, samedi après-midi à Nantes, venus exprimer leur hostilité à Eric Zemmour qui animait un meeting au Zénith de la ville. Les images d’une voiture de police attaquée avec un charriot de supermarché ont fait le buzz. On y voit un individu s’acharner contre le véhicule des policiers tandis que des gaz lacrymogènes sont utilisés pour disperser les manifestants. Qui peut accepter que la police soit ainsi prise à partie, menacée, attaquée, par des énergumènes irresponsables ? On peut aimer ou non Eric Zemmour, adhérer ou combattre ses idées. Mais la violence, surtout à l’égard des policiers, n’est certainement pas le bon moyen de défendre une cause.
Des tags odieux !
Autre affaire d’une gravité inouïe : des inscriptions anti-police ont été découvertes vendredi 29 octobre dans un hall d’immeuble à Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne. On lit des tags, à l’endroit même d’un point de deal de drogue, en forme de « tableau de primes », appelant au viol ou au meurtre. Exemple : « Couper la tête d’un policier : 500.000 € », « Jet de boule de pétanque : 200 € » ou encore « viol d’une policière », etc.
Ces appels au meurtre ou au viol ont provoqué une vive émotion d’abord dans la ville de Savigny-le-Temps, ensuite parmi les policiers et, enfin plus largement, dans tout le pays.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu sur place. « Je suis venu ce matin soutenir les policiers de Savigny-le-Temple qui ont été la cible d’appels au viol et au meurtre en représailles à leur action efficace contre la drogue. Une enquête est ouverte pour retrouver les auteurs de telles menaces » a-t-il déclaré.
#Nantes Les #Antifas montrent leur « attachement » au débat démocratique et à nos institutions. Ce sont les véritables milices fascistes d’aujourd’hui ⤵️ https://t.co/wWXs38yWgm
— Thibault deMontbrial (@MontbrialAvocat) October 30, 2021
Des tags anti-police et promettant des "primes" indignent la classe politique, une enquête ouverte https://t.co/S0CHBEwhN4
— Le HuffPost (@LeHuffPost) October 31, 2021