En déplacement à Metz ce vendredi 12 février, le ministre de la Santé a décidé de poursuivre les consultations avant de décider des mesures à prendre pour contenir la diffusion du virus. Mais on ne sait pas pourquoi les variants sud-africains et brésiliens se propagent plus qu’ailleurs.
Le ministre de la Santé était en Moselle ce vendredi après-midi pour rencontrer les élus et les acteurs de la santé qui luttent contre la propagation du coronavirus et de ses variants. Le ministre a constaté que le virus « circule en Moselle avec une incidence plus élevée que dans le reste du territoire » puisqu’elle est proche de 300 pour 100.000 habitants sur une semaine. Avec l’apparition de cas suspects de variants sud-africains et brésiliens de plus de 100 nouveaux cas par jour!
C’est essentiellement le nord du département de la Moselle qui est touché ainsi que la zone proche de la Meurthe-et-Moselle. Le sud du département semble moins concerné. Le ministre constate encore que certains foyer de contamination sont des clusters (comme les Ehpad) mais il existe aussi des contaminations individuelles. Or, précise Olivier Véran, cela ne concerne pas des gens qui ont voyagé, ni des personnes en contact avec des gens qui ont voyagé. « De sorte que l’on peut retenir une diffusion communautaire de ces cas variants ». Autrement dit, on ne sait pas pourquoi la Moselle est plus touchée que d’autres départements français. Les scientifiques ignorent l’origine de ces contaminations.
Pas de mesures supplémentaires
Le ministre poursuit : « Le contact tracing (en français : le traçage des contacts) pour repérer les chaînes de contamination est efficace. Notre système n’est pas débordé. » Les autorités vont donc intensifier la politique de tests sur la Moselle. Tout cas positif sera considéré comme cas suspect de variant jusqu’à preuve du contraire et bénéficiera d’une mise à l’abri accompagnée et d’une durée d’isolement portée à 10 jours.
a la demande des élus, le ministre va renforcer la politique de vaccination dans le département de la Moselle où, dit-il, 75% es personnes âgées en Ehpad ont déjà reçu au moins une dose de vaccin. 2.000 doses supplémentaires de vaccin Moderna vont être mises à disposition de la population.
Faut-il des mesures supplémentaires? Fermer les écoles une semaine avant les vacances? Confiner la population? Rien de tout cela pour l’instant. « Nous allons pousser la consultation pour prendre des mesures adaptées » conclut le ministre.
En Moselle, tester, alerter, protéger nos concitoyens permet d'identifier et de briser les chaînes de contamination. Nous allons encore le renforcer, et amplifier la vaccination. Retrouvez ma déclaration après la concertation menée auprès des élus du territoire. @Prefet57 pic.twitter.com/XN29g7UWwZ
— Olivier Véran (@olivierveran) February 12, 2021
Déplacement de @olivierveran en #Moselle à #Metz 📍 aux côtés de la DT #ARS57 @HIMLamia et V. CAYRE DG @ars_grand_est pr concertation avec les élus et les autorités sanitaires sur la présence & circulation des variants 🇿🇦🇧🇷 #COVID19
🔸1ère mesure : intensification des #tests🧪 pic.twitter.com/BG4edVY5zT— ARS Grand Est (@ars_grand_est) February 12, 2021