Paul Kircher, ici avec Angelina Woreth, a reçu le Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir au Festival de Venise.

Amour, grandeur et beauté dans une vallée lorraine

Ludovic et Zoran Boukherma ont tourné là où se déroule le roman de Nicolas Mathieu, « Leurs enfants après eux », dans l’Est de la France. Chronique sociale et de l’adolescence, il y a « du souffle, de l’ambition », du romanesque et de l’émotion dans cette adaptation fidèle du Prix Goncourt. Le récit est situé à Heillange, qui a beaucoup à voir bien sûr avec Hayange en Moselle

"Daddio est ma lettre d’amour à New York", confiait la réalisatrice Christy Hall (en bas à droite) au Festival de Deauville, où était sélection ce film avec Dakota Johnson.

« Daddio », un taxi vers New York

Dans ce premier film de Christy Hall, Dakota Johnson et Sean Penn sont seuls dans une voiture. « Dans un taxi, on se parle et on se sent aussi libre que dans un confessionnal », disait la réalisatrice au Festival de Deauville.

Pierre Lottin et Benjamin Lavernhe jouent deux frères qui ignoraient chacun l'existence de l'autre ; l'un est tromboniste dans une fanfare et l'autre grand chef d'orchestre.

« En fanfare » et en harmonie

Emmanuel Courcol a trouvé le bon ton pour réaliser ce film enthousiasmant, une comédie sociale qui évoque la fraternité, la différence de classe, et la destinée. Du cinéma populaire de qualité, avec Benjamin Lavernhe en chef d’orchestre renommé et Pierre Lottin en tromboniste d’une fanfare du Nord.

Les superbes images sont un mélange des premiers Disney, de la peinture russe du XIXème siècle, des estampes japonaises, et des œuvres du peintre français Henri Rivière.

« La plus précieuse des marchandises » fut jetée d’un train

Adaptation d’un livre de Jean-Claude Grumberg, ce film d’animation réalisé par Michel Hazanavicius est un bouleversant conte tragique, un hommage aux Justes qui ont sauvé des vies, alors promises aux camps de la mort. humanité, Un récit empreint d’humanité, de délicatesse, et de sensibilité, avec un graphisme à la beauté mélancolique.

Sexe, alcool, drogue, limousine… Ivan (joué par Mark Eydelshteyn) et Ani (Mikey Madison) s’entendent bien pour faire la fête (Photo Drew Daniels).

« Anora », le conte défait

C’est « une histoire d’amour » mais sans avenir que raconte Sean Baker dans son film, Palme d’Or à Cannes. Une variation délirante et chaotique sur le thème d’une « Cendrillon des temps modernes », un réjouissant désenchantement où une escort-girl de New York accepte le mariage avec un jeune russe fêtard et inconscient.

La première partie est un film d’adolescence, de premier amour, emporté dans sa fougue par l’intensité des deux jeunes acteurs, Mallory Wanecque et Malik Frikah.

« L’Amour ouf », c’est fou d’amour

Mélangeant violence, sentiments et musique, Gilles Lellouche a tourné un film ambitieux, à la fois polar noir et comédie romantique, fresque lyrique qui avait été sélectionnée au Festival de Cannes. « Une déclaration d’amour à l’amour, une déclaration d’amour au cinéma », assure le cinéaste.

Coproductrice du film, l'actrice Kate Winslet met toute sa fougue dans l’incarnation de cette femme audacieuse et obstinée, énergique et libre.

« Lee Miller » au cœur de l’enfer

Kate Winslet incarne avec force l’ancienne mannequin devenue photographe de guerre, dans le film de Ellen Kuras. Un récit classique, mais qui a le mérite de faire connaitre cette femme audacieuse et obstinée, qui a signé des clichés historiques de la Seconde Guerre Mondiale.

Adam Driver joue un architecte et scientifique génial, un créateur idéaliste qui a le pouvoir d’arrêter le temps (Courtesy of Lionsgate).

Adam Driver joue un architecte et scientifique génial, un créateur idéaliste qui a le pouvoir d’arrêter le temps (Courtesy of Lionsgate).

« Megalopolis », à la démesure de Coppola

Tous les chemins mènent à la New Rome dans le film du « maestro », une dinguerie cinématographique. Présenté au festival de Deauville, c’est « une fable » politico-sociétale, fresque chaotique et folle épopée de science-fiction.

Au Festival de Deauville, le réalisateur Simon Moutaïrou était accompagné de ses acteurs, Ibrahima Mbaye, Anna Diakhere Thiandoum, et Benoît Magimel.

« Ni chaînes ni maîtres », la révolte des esclaves

« C’est un film qui parle d’une page oubliée de l’histoire française », précise le réalisateur Simon Moutaïrou, qui a tourné un western français, historique et nécessaire, pour « éveiller les consciences ».