Les membres de l’OTAN ne suivent pas Emmanuel Maron lorsqu’il évoque l’envoi de troupes en Ukraine. Les États-Unis répondent qu’ils n’enverront pas de soldats en Ukraine. Kremlin rétorque qu’un conflit n’est « pas dans l’intérêt de ces pays ».
Les réactions au discours du président français concernant l’éventualité d’un envoi de troupes occidentales en Ukraine ont été rapides et nombreux. Lors d’une conférence des pays soutenant l’Ukraine à Paris, le président Macron a laissé entendre la possibilité d’un tel déploiement pour soutenir le pays dans son conflit avec la Russie, qui entre dans sa troisième année.
« Rien n’est exclu »
Emmanuel Macron a déclaré lors d’une conférence de presse à l’Élysée qu’il n’y avait pas actuellement de consensus pour un envoi officiel de troupes, mais que « rien n’était exclu ».
Le Kremlin a réagi rapidement par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, mettant en garde contre le risque d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie et soulignant que cela « ne serait pas dans l’intérêt des pays occidentaux ».
Aucun État européen
Des membres de l’Alliance atlantique ont également exprimé leur position. Le chancelier allemand Olaf Scholf a affirmé qu’aucun État européen ou membre de l’OTAN n’enverrait de troupes en Ukraine, une position soutenue par Londres, Rome et Madrid. Même point de vue des États-Unis.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a précisé que l’Alliance n’avait pas l’intention d’envoyer des troupes de combat en Ukraine, soulignant cependant le soutien continu apporté depuis 2014 et intensifié après l’invasion russe.