Plus de 840 voitures ont brûlé au cours des fêtes du 14-Juillet et de la victoire des Bleus. Et 45 policiers et gendarmes ont été blessés déplore l’UNSA-Police.
« Le 14-Juillet et la victoire de l’équipe de France de football se devaient d’être des moments de paix, partagés par tous. Mais c’était sans compter sur ceux qui n’aiment pas notre pays » regrette Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA police dans un communiqué.
Car le bilan est particulièrement lourd même si, curieusement, la presse a passé l’info sous silence. En effet, en quelques soirées, 845 voitures ont été brûlées, 508 personnes ont été mises en GAV pour le 14 juillet, 292 furent interpellées après la victoire des bleus. Les dégâts matériels sont très importants à Paris comme en province. Et, surtout, 45 policiers et gendarmes ont été blessés.
De belles déclarations
« L’UNSA Police regrette que, systématiquement, chaque événement de cohésion nationale se transforme en terrain de jeu pour casseurs. » Philippe Capon, souligne « la grande mobilisation des forces de l’ordre et des policiers de toutes les directions de la Police nationale, préfecture de Police, Sécurité publique, CRS, PJ… qui, par leur engagement important et permanent, ont permis que les événements festifs (13 et 14 juillet – coupe du monde de football…) se tiennent en garantissant le maximum de sécurité, en France métropolitaine comme dans les DOM-TOM. »
Il ajoute : « Pour l’UNSA Police, le respect et la considération, au-delà des belles déclarations politiques, doivent se concrétiser pour se traduire, pour les policiers et les forces de l’ordre françaises, par des conditions de travail dignes d’un pays moderne. Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas… L’UNSA Police demande des sanctions exemplaires pour les auteurs de violences envers les forces de l’ordre. »