Première puissance nucléaire au monde, la Russie possède des missiles intercontinentaux comme le RS-28 Sarmat (Satan2) ou l’Avangard capables de frapper n’importe où sur la planète.
La menace de Vladimir Poutine de déclencher le feu nucléaire doit être prise au sérieux. Car elle témoigne de l’état de panique du maître du Kremlin face à l’ampleur de la riposte occidentale à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.
La Russie dispose d’un arsenal militaire gigantesque. Le premier au monde selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm qui évalue le nombre d’ogives nucléaires à 6.225 (contre 5.500 pour les États-Unis). Elle peut déclencher une attaque depuis le sol, les airs et les mers. Deux missiles intercontinentaux inquiètent particulièrement : le missile RS-28 Sarmat, appelé Satan2 par les Occidentaux et Avangard, un planeur hypersonique (voir la vidéo ci-dessous).
Le missile Satan 2
Avec ses 30 mètres de long, un poids d’une centaine de tonnes, le RS-28 Sarmat peut être chargé de 12 têtes nucléaires. Ce missile thermonucléaire propulsé par un moteur-fusée à ergols liquides remplace le SS-18. Il est furtif, échappe donc aux radars et aux défenses antimissiles. C’est une réponse de l’armée russe au programme Prompt Global Strike des États-Unis.
Le missile Avangard
Le missile hypersonique Avangard est présenté comme une arme absolue et invincible de l’armée russe. C’est en réalité un planeur hypersonique. Il vole à Mach 20, peut effectuer des changements de cap très serrés et échappe ainsi aux boucliers anti-missiles de tous les pays. Le planeur peut frapper n’importe quel point du globe, avec des charges nucléaires lourdes, selon les médias russes.