L’UNSA-Police dénonce l’expérimentation sans fin de la caméra piéton, sans prise de décision ferme. « Par télégramme de ce jour, le directeur général de la police nationale nous informe que l’expérimentation rempile pour une quatrième année consécutive… »
Dans le but de favoriser le rapprochement entre les forces de l’ordre et la population mais aussi dans le but de sécuriser les interventions des policiers, l’expérimentation des caméras piétons, menée depuis 2013 par la police nationale va être poursuivie.
Depuis le 1er mars 2017 en effet, et pour une durée d’un an, les fonctionnaires équipés d’une caméra piéton devront obligatoirement enregistrer les contrôles d’identité sur la voie publique.
L’expérimentation se déroule sur 23 sites en zone de sécurité publique (ZSP) parmi lesquelles Forbach, en Moselle. Les points essentiels du texte :
– Déclenchement manuel obligatoire lors des contrôles d’identité
– 23 zones de sécurité prioritaires (ZSP) en zone police
-Mise en place d’une comptabilité avec de nouveaux indicateurs.
Pour l’UNSA-Police, si le principe de la mise en place de caméras comme « outil de travail » pour les policiers est un élément intéressant, le syndicat affirme cependant qu’il s’agit d’une réponse politique et dénonce la création de nouveaux critères statistiques du suivi de l’utilisation de ces caméras. « Encore et toujours la politique du chiffre » regrette l’UNSA-Police.