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Ukraine : Le Royaume-Uni joue avec le feu

Alors que la presse britannique annonce un possible envoi de troupes en l’Ukraine, Moscou fait savoir que si le Royaume-Uni entre en guerre contre la Russie, Londres sera bombardée.

 kremlin.ru, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons
Les MIG-31 armés de missiles hypersoniques (kremlin.ru, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons)

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le Royaume-Uni a apporté une aide militaire, technique et financière à Kiev. Dès le mois de juin, Londres a formé, sur ses bases militaires, des soldats ukrainiens à l’art de la guerre moderne et à l’utilisation d’armes sophistiquées.
Boris Johnson apporte un soutien sans faille à Zelensky.
Selon la presse londonienne, les soldats britanniques auraient confié à leurs proches qu’ils se préparaient à partir combattre en Ukraine contre la Russie. L’information, reprise par plusieurs tabloïds, n’a pas été démentie par les autorités.

Trois cibles en Grande-Bretagne

Le message a été reçu 5/5 par Moscou. La télévision d’État russe a officiellement menacé Londres de représailles si le Royaume-Uni entrait en guerre contre la Russie.
Le journaliste russe Igor Korotchenko a cité trois cibles que la Russie pourrait frapper si le Royaume-Uni entrait en guerre. « La Russie ne souhaite pas ou ne veut pas la guerre avec le Royaume-Uni. Mais si des soldats britanniques débarquent en Ukraine et s’engagent dans des combats contre les forces armées russes, nous nous réservons le droit de recourir à toute action possible. »
Parmi les cibles, le ministère de la Défense, situé au coeur de Londres. Une autre attaque viserait une ou plusieurs bases militaires britanniques où sont stockées des armes nucléaires. Et, enfin, un ou des centres de décisions qui ne sont pas précisés par la télévision russe.
Six mois après le début de la guerre russo-ukrainienne, l’implication de l’armée britannique, et peut-être celle d’autres pays de l’OTAN, dont la France, pourrait tourner à la déflagration mondiale, comme nous l’avons déjà écrit.

Ukraine : ça va mal finir !

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