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Covid-19 : l’épidémie flambe aussi à l’Assemblée nationale

Alors que le variant Omicron fait flamber l’épidémie de Covid-19, les députés ont commencé ce lundi l’examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Mais la séance a été interrompue dans la nuit….

Panorama de l'hémicyle de l'assemblée nationale
Panorama de l’Hémicycle de l’assemblée nationale (DR)

L’épidémie de coronavirus poursuit ses ravages dans notre pays. Santé Publique France a enregistré 67.461 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures. On compte 19.606 patients actuellement hospitalisés dont 3.600 en soins intensifs et 272 décès. Et cela en dépit de la vaccination de 51.793.535 personnes ayant un schéma vaccinal complet (soit 76,8 % de la population totale).

Un texte liberticide

Les députés ont commencé aujourd’hui l’examen du projet de loi « instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires » qui, pour faire court, vise à donner les pleins pouvoirs à l’exécutif pour gérer la crise sanitaire.
Avec, en premier lieu, la modification du pass sanitaire en pass vaccinal. Autrement dit, pour aller au restaurant, au cinéma, dans les stades ou lieus sportifs, dans les foires et salons ou encore pour prendre le train, même les transports régionaux, il faudra obligatoirement être vacciné. Y compris les jeunes de plus de 12 ans ! Le test négatif ne sera plus suffisant. Mais celui-ci restera obligatoire pour aller dans les établissements de santé.
Ce texte, éminemment liberticide, est contesté par les oppositions notamment sur sa durée (jusqu’à fin juillet) alors que l’élection présidentielle aura lieu en avril. Plusieurs députés, dont la meusienne Emilie Cariou, se sont interrogés sur l’application d’un texte par un exécutif que l’on ne connaît pas encore… De vifs échanges ont eu lieu cet après-midi dans l’hémicycle.

Le virus dans les urnes

Reste que le texte, comportant plus de 800 amendements, sera soumis aux sénateurs dès mercredi. Il est fortement soutenu par la majorité présidentielle et devrait donc être adopté sans difficultés.
Dans les faits, il s’agit d’une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom et dont l’objectif est d’exercer une pression terrible sur les quelque cinq à six millions de Français non encore vaccinés.
À moins de 100 jours de la présidentielle, ce tour de passe-passe politique se paiera sans doute dans les urnes.

 

 

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