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Grève générale, barrages et armes à feu en Martinique

Alors qu’un calme relatif règne en Guadeloupe après plusieurs jours d’émeutes, la violence se répand en Martinique, cette île paradisiaque posée dans l’archipel des Petites Antilles.

Nombreux barrages en Martinique (capture Radio Cocotier)
Nombreux barrages en Martinique (capture Radio Cocotier)

À l’appel d’une vingtaine de syndicats regroupés en intersyndicale, la deuxième journée de mobilisation sur l’Ile de la Martinique a été particulièrement suivie. La journée de mardi a été marquée par de nombreux barrages routiers paralysant l’activité économique de l’île et par des incidents, opposant manifestants et forces de l’ordre. Des tirs d’armes à feu ont visé pompiers et gendarmes au cours de la nuit de lundi à mardi sans toutefois faire de blessés.

Un fort taux de chômage

Ce mouvement de protestation et de violence fait suite au préavis de grève générale lancé par les syndicats dont les revendications vont de l’opposition à l’obligation vaccinale pour les soignants et au refus du pass sanitaire à la demande d’une augmentation des salaires en raison de la cherté de la vie. Il est vrai que les pris des produits de première nécessité comme ceux de l’énergie (carburant et gaz) sont très élevés. Il est vrai aussi que plus du tiers des habitants de cette île (368.000 habitants) est au chômage.

Bras de fer

Dans un entretien accordé à nos confrères de FranceInfo, Bertrand Cambusy, secrétaire général du syndicat CSTM rappelle que « l’intersyndicale constituée de 20 organisations syndicales avait déposé un préavis, ce qui permet à ceux et celles qui le reçoivent d’entamer les discussions. Le préfet a laissé passer les 5 jours [de préavis]. Le 1er jour de conflit, nous essayons de faire quelque chose un peu souple, mais il ne nous a pas reçus. Donc on est arrivé à cette extrémité-là. »
Le bras de fer entre grévistes et autorités se poursuit.

 

 

 

 

 

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