Dès l’apparition du coronavirus en Chine, fin 2019, le laboratoire P4 de Wuhan a été soupçonné. Aujourd’hui, un ancien conseiller de Donald Trump met en cause les travaux de l’armée chinoise sur des animaux.
Dans une interview accordée à CBS on Sunday, le 21 février 2021, l’ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale (DNSA) Matthew Pottinger, le « Monsieur Chine » de Donald Trump, a affirmé que « l’Armée de libération du peuple (PLA) menait des expériences à Wuhan depuis des années et essayait de dissimuler l’épidémie de COVID-19. »
Répondant à la journaliste Margaret Brennan, Matthiew Pottinger a indiqué que la pandémie a été provoquée vraisemblablement « à la suite d’une erreur humaine » à l’Institut de virologie de Wuhan qui a ouvert son premier laboratoire P4 en 2015.
Il ajoute : « Les sources de renseignement américaines ont de fortes raisons de croire que l’armée chinoise faisait des expériences secrètes sur les animaux dans ce même laboratoire [Institut de virologie de Wuhan] » dès 2017, précisant qu’une épidémie de type grippal s’était déclarée parmi les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan à l’automne 2019, juste avant que les premiers cas d’un nouveau type de pneumonie ne soient signalés à Wuhan. »
Le CDC tenu à l’écart
Lorsqu’on lui demande s’il y a des preuves qu’une maladie de type COVID existait à l’automne 2019, Matt Pottinger répond : « Il y en a ». Bien que l’Institut de virologie de Wuhan soit une « institution civile », les services de renseignement américains ont acquis la certitude que le laboratoire a collaboré à des publications et des projets secrets avec l’armée chinoise. Le labo aurait effectué des « recherches classifiées, y compris des expériences sur des animaux de laboratoire » au nom de l’Armée depuis 2017.
Les révélations de Matthieu Pottinger relancent la thèse d’une fuite accidentelle dans le labo de Wuhan comme de nombreux scientifiques l’affirment, dont le prix Nobel de médecine, Luc Montagnier.