En accueillant les facultés de pharmacie et d’odontologie et leurs laboratoires associés, le site de la faculté de médecine à Brabois change à la fois de nom et de dimension.
(photo U.L.)
Marc Braun, doyen de la faculté de médecine (au nom de l’ensemble des composantes du site), Loïc Dorbec, président de la société de projet NPBS (Eiffage) Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine, Stéphane Hablot, maire de Vandœuvre-lès-Nancy, André Rossinot, président de la Métropole du Grand Nancy, Jean Rottner, président de la Région Grand Est, Eric Freysselinard, préfet de Meurthe-et-Moselle ont officiellement inauguré le nouveau campus Brabois-Santé, projet immobilier développé dans le cadre du Plan Campus, ce mardi 2 octobre 2018.
Le contexte
En 2008, l’Etat lance l’opération campus, vaste programme de rénovation immobilière ciblée sur les grands campus français, qu’il entend hisser aux standards internationaux, en termes de qualité de vie et d’attractivité. La labellisation « Campus Lorrain » a été annoncée par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche le 4 décembre 2008.
Douze sites sont concernés par cette opération de rénovation immobilière qui vise à requalifier et dynamiser des campus existants. L’opération campus lorrain compte 4 volets universitaires et 1 volet Vie Étudiante pour un montant global de 148,3 millions d’euros d’investissement.
A ce jour, il reste deux chantiers en cours d’achèvement sur les 5 projets lancés en début de programme. Il s’agit du volet « Structuration Pôle Gestion-Management » qui sera achevé à l’automne 2019, et du volet « réhabilitation » du projet Biologie-Santé qui s’achèvera fin 2019. Les projets aboutissent sans difficulté et dans un calendrier respecté.
Financement du projet lorrain
88 M€ Etat|35 M€ Région Grand Est
12,2 M€ Métropole du Grand Nancy
5,3 M€ Département de la Moselle
5,3 M€ Metz Métropole
2,5 M€ Crous Lorraine
Le nouveau visage du campus Brabois-Santé
Le projet « Structuration du pôle biologie-santé » est le projet phare du plan campus Lorrain. Il a été pensé comme un pôle d’excellence capable de rassembler sur un même site l’ensemble des formations universitaires et les laboratoires de recherche en biologie-santé. Une restructuration ambitieuse qui va permettre d’activer les synergies avec le Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Nancy et les entreprises du technopôle de Brabois, tout en créant les conditions d’une attractivité nouvelle pour les étudiants.
En accueillant les facultés de pharmacie et d’odontologie et leurs laboratoires associés, le site de la faculté de médecine à Brabois change à la fois de dimension et de nom.
Un projet de longue date…
La volonté de rapprocher les facultés de médecine, pharmacie et odontologie sur un même site n’est pas récente. Depuis leur séparation dans les années 70, lorsque la faculté de médecine quitte le centre-ville pour s’installer sur le technopôle de Brabois aux côtés de l’hôpital, l’ambition restait de les voir à nouveau réunies.
Ce projet suit ainsi un schéma directeur bien établi : créer une connexion forte entre recherche, formation et pratique hospitalière sur le technopôle de Brabois. Différents plans auront ainsi permis les aménagements qui ont suivi la construction de l’hôpital de Brabois, qualifié lors de son inauguration en 1973 de « plus moderne hôpital d’Europe ».
Bio pôle
Les différents CPER (Contrat de projet/plan État-Région), le plan Université 2000 et aujourd’hui l’Opération Campus ont ainsi favorisé l’intégration des filières liées à l’ingénierie de la santé sur le campus Médecine ou la construction du Bio pôle, espace dédié à la recherche en Biologie-Bio ingénierie.
Les opérations immobilières
Un bâtiment neuf pour accueillir les facultés de pharmacie et d’odontologie
Déplacement de la faculté de pharmacie (4 750 m2 utiles/ rez-de chaussée + 4 niveaux), hier située rue Albert Lebrun à Nancy et de la faculté d’odontologie (2 786 m2 utiles/ rez-de-chaussée + 2 niveaux qui a quitté ses locaux de l’avenue de Lattre de Tassigny au centre-ville de Nancy également, sur le campus Brabois-Santé au sein d’un bâtiment neuf principal.
Au rez-de-chaussée : des salles de travaux pratiques, les bureaux des associations étudiantes et la cafétéria, ouverts sur un jardin intérieur. Au 1er étage : les administrations et les scolarités. Aux étages supérieurs : les salles de cours et les bureaux des enseignants.
Cette construction neuve accueille un nouvel amphithéâtre de 400 places et des espaces administratifs partagés (Collégium Santé, PACES et Pôle Biologie Médecine Santé – BMS) reliés par une passerelle de verre colorée qui marque la nouvelle entrée du campus. Ce bâtiment a été mis à disposition le 31 mai 2018.
Pose de la passerelle
Le 8 novembre 2017, les personnels des facultés de médecine, odontologie et pharmacie ont pu assister à la pose de la passerelle qui relie les deux ailes du nouveau bâtiment. Cette passerelle, symbole des mutualisations des trois facultés, clarifie l’accès principal du campus, longeant l’avenue de la Forêt de Haye. Sous la passerelle, le parvis nord offre une perspective plongeante sur le cœur du campus.
A proximité du bâtiment, à l’entrée du campus, un parking arboré de 825 places a été créé pour les étudiants et les visiteurs. Ce parking est opérationnel depuis août 2016.
Animalerie centrale : un bâtiment innovant pour le bien-être des animaux
L’Université de Lorraine mutualise les activités d’hébergement et d’expérimentation animale en appui à la recherche et à la formation dans un bâtiment construit spécifiquement pour respecter les normes réglementaires*, garant des bonnes conditions de bien-être et de respect de l‘animal. Autour du bâtiment, un parking de 250 places a également été créé. L’ensemble a été livré le 31 octobre 2017.
L’animalerie centrale (1 921 m² utiles) appelée Animalerie du Campus Biologie-Santé (ACBS) remplace l’animalerie centrale de la faculté de médecine et celle de la faculté de pharmacie. Elle accueille également les activités de recherche de plusieurs Unités de Recherche et parcours de formation.
Ces activités concernent la recherche et le développement de médicaments, dispositifs médicaux ou procédures chirurgicales à destination humaine ou vétérinaire, dans les domaines cardio-vasculaires et respiratoires, cancérologie, immunologie, ingénierie tissulaire, ostéoarticulaire et métabolisme.
*directive européenne relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques – Directive 2010/63/EU.
L’animalerie comprend :
• des zones d’hébergement des animaux de statut sanitaire conventionnel (gros animaux :
porcins, ovins, caprins, lagomorphes) et Exempt d’Organismes Pathogènes Spécifiques (petits animaux : rongeurs, lagomorphes),
• des installations d’expérimentation modernes (rotor aérien pour la recherche spatiale, installation pour les études de comportement (Alzheimer), imagerie pour la recherche cardiovasculaire, etc.),
• une barrière sanitaire constituée d’une laverie industrielle, autoclave avec cabine de désinfection du matériel garantit le maintien du statut sanitaire des animaux.
Le bien-être des animaux est basé sur :
• un contrôle strict de l’environnement par un système technique sophistiqué de gestion des pressions, températures, hygrométrie, renouvèlement d’air, fond musical, luminosité, indépendante salle par salle,
• les compétences des personnels qualifiés,
• des procédures de travail et d’hébergement strictes et respectueuses de l’animal.
L’Université de Lorraine a complété cette structure par l’achat de 1.2M€ d’équipements.
Des instances de fonctionnement réglementaires spécifiques (Conseil de coordination, Assemblée des Utilisateurs, Structure du Bien-être animal) garantissent les bonnes pratiques de travail comme exigées par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le Ministère de l’agriculture. Grace à ces performances techniques, sanitaires et démarche qualité, l’ACBS atteint le niveau d’exigences des grandes animaleries nationales (comme l’Institut Pasteur). Elle s’inscrit dans les réseaux professionnels spécialisés au niveau régional et national, et vise l’accréditation internationale sur le bien-être animal (Association for Assessment and Accreditation of Laboratory Animal Care International, AAALAC).
Les animaliers ont pris possession de leurs nouveaux locaux en février 2018. Les zones d’hébergement ont reçu l’agrément des services vétérinaires le 24 avril 2018 pour les petits animaux et le 14 aout 2018 pour les gros animaux. L’animalerie a ainsi pu accueillir ses premiers animaux en mai 2018.
Les travaux de restructuration de l’ancienne animalerie qui accueillera les services techniques du site seront réalisés sur la période d’octobre 2018 à août 2019.
Les travaux de rénovation de la faculté de médecine
Peau neuve pour les amphithéâtres
Le plan campus prévoyait également la réhabilitation et la restructuration d’une partie de la faculté de médecine. Les 2 amphis 600 ont été rénovés et livrés fin août et mi-septembre 2016. Les 4 amphis 250 ont été rénovés et livrés en novembre 2017 et la rénovation de l’amphi 300 est en cours et sera livrée début novembre 2018.
L’aménagement de nouveaux espaces à la Bibliothèque Universitaire médecine
Les locaux de la BU médecine ont été restructurés pour accueillir les étudiants des facultés de pharmacie, d’odontologie et de médecine. Ce chantier a été l’occasion de repenser l’ensemble de la bibliothèque pour offrir une gamme d’espaces couvrant les besoins et les usages des étudiants en santé, toutes disciplines confondues : salles de lecture classiques, salles de silence absolu, salles de travail en groupe, espaces de détente conviviale (cafétéria), espaces de détente calme, etc.
Mutualisation et rationalisation des infrastructures pédagogiques et scientifiques en concertation avec le CHRU de Nancy
La restructuration des locaux de recherche du bâtiment E a été livrée en mai 2017.
La fin des travaux de réhabilitation des locaux destinés à accueillir 3 laboratoires (CITHEFOR-LCPMEL2CM) dans le bâtiment AB sera effective en décembre 2018.
La fin de la rénovation des locaux du laboratoire SIMPA également hébergé dans le bâtiment AB est prévue pour janvier 2019.
Un campus vert
Avec ses espaces de convivialité, ses cheminements piétons et ses aménagements généreusement arborés qui lui confère un caractère de parc, ce campus vert s’ouvre largement sur le domaine public.
Au débouché du tunnel qui relie le CHRU au campus, le parvis sud permet d’accéder via une allée ombragée jusqu’au campus parc : un cheminement paysagé qui serpente au pied des bâtiments blancs et dessert au passage le théâtre de plein air, l’agora et la terrasse du restaurant universitaire.
Les travaux d’aménagements extérieurs du cœur du campus se poursuivront jusqu’en décembre 2019.
Soigneusement arboré, le parking de 825 places permet aux étudiants et aux visiteurs de stationner à l’entrée du campus.
Les véhicules de service (livraison, sécurité) et certains personnels ont accès à une boucle intérieure privative qui fait le tour du campus et dessert d’autres parkings dont un de 250 places (à proximité de l’animalerie centrale), réservé aux personnels du campus.
EN CHIFFRES
Le campus renouvelé accueille près de 8 000 étudiants et environ 700 personnels (administratifs et enseignants-chercheurs). Avec le déménagement des facultés de pharmacie et d’odontologie, environ 1 600 étudiants et 200 personnels ont rejoint le campus Brabois-Santé à la rentrée 2018.
14 900 m² de surface à construire / 12 600 m² de surface à rénover
67 326 100 € dont 16 M€ pour les chantiers de réhabilitation, financé à hauteur de 44,8 M€ par l’Etat, 18,2 M€ par la Région et 4,3 M€ par la Métropole du Grand Nancy.
Les partenaires financiers du projet
« La Région Grand Est se félicite d’apporter son soutien à l’Université de Lorraine et d’avoir contribué au projet de restructuration du campus Brabois-Santé, à Vandoeuvre-lès-Nancy. Ce projet phare du plan Campus Lorrain va permettre de développer l’ingénierie pour la santé sur le territoire grâce au regroupement des formations universitaires et des laboratoires de recherche tout en créant des synergies entre le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy et les entreprises du Technopole », a déclaré Jean Rottner, président de la Région Grand Est.
La Région Grand Est mène une politique volontariste pour développer la compétitivité de son territoire. La qualité des établissements d’enseignement supérieur, leur offre de formation ainsi que l’excellence de sa recherche en sont des déterminants clé. A ce titre, la Région a participé au projet de restructuration du campus Brabois-Santé à hauteur de 18,2 millions d’euros.
Ce projet s’inscrit dans l’Opération Campus initiée par l’Etat pour dynamiser et fédérer les campus de demain en leur donnant une meilleure visibilité internationale. La structuration du pôle biologie-santé de Brabois constitue l’un des quatre volets « Formation et Recherche » du plan Campus Lorrain labellisé par l’Etat en 2008, pour contribuer au développement et au rayonnement du territoire. Ainsi, le nouveau campus va offrir un véritable lieu de vie moderne et répondant aux besoins des quelque 10 000 étudiants de biologie-santé qui se forment à Vandœuvre-lès-Nancy.
Un partenaire engagé aux côtés de son université et du CROUS pour la réussite des étudiants et des chercheurs
Une agglomération précurseure et engagée :
À chaque étape de son développement, la Métropole a été aux côtés de son université et du CROUS. Accueillir les étudiants dans de bonnes conditions, les accompagner dans leur vie étudiante avec des équipements adaptés, soutenir les chercheurs en co-finançant les laboratoires et les équipements, tel est l’objectif du Grand Nancy.
En 1986, le Grand Nancy a été pour la première fois en France maître d’ouvrage délégué de l’Etat pour le pôle lorrain de gestion. Cette opération pilote qui sera formalisée en 2012, sera suivie de plus de 20 maîtrises d’ouvrage réalisées par la Métropole, pour des écoles d’ingénieurs, médiathèque, salle de sports, piscine universitaire, aménagement de campus, locaux de recherche, jusqu’à Artem qui s’achève, le plus grand chantier universitaire de France, d’un montant de 250 M€.
Un partenariat pour une symbiose territoriale et du développement économique :
Dans 5 contrats de plan successifs, Université 2000 et Université du 3°Millénaire, le Plan Campus et le Pacte État-Métropole du Grand Nancy, le Grand Nancy a pris sa part financière pour construire, réhabiliter les locaux universitaires et loger et offrir des services de restauration aux étudiants et aux chercheurs. Depuis 1986 et jusqu’en 2020, l’Université et le CROUS auront bénéficié de près d’un milliard d’euros. Le Grand Nancy a en moyenne apporté sa contribution à chaque étape sur un pourcentage entre 10 et 15%.
L’objectif pour la Métropole est d’insérer le mieux possible son université, ses facultés, écoles et laboratoires, dans la cité, pour que celle-ci participe pleinement à la vie de la cité et que chaque étudiant se sente et vive comme un habitant.
Pour son Pacte État-Métropole Grand Nancy, la Métropole a privilégié le thème de l’innovation et mis en avant des fleurons universitaires : matériaux avec l’Institut Jean Lamour, Cybersécurité et la recherche clinique du CHRU de Nancy, 5° en France, pour accueillir des start-up dans le domaine biomédical.
Un projet immobilier porté par Eiffage, partenaire de l’Université de Lorraine
Le 28 janvier 2016, l’Université de Lorraine signait avec Eiffage, au travers d’Eiffage ncessions, un contrat en Partenariat Public-Privé pour le financement des constructions neuves et la première partie des aménagements extérieurs du projet.
Ce contrat a été signé pour une durée de 27 ans (2 ans et 4 mois pour la construction et 25 ans pour l’exploitation) et un investissement de 52,4 M€.
Eiffage, via sa société de projet NPBS, a sous-traité plus de 35% du montant total des travaux à 145 petites et moyennes entreprises, la majorité provenant de la région Grand Est.
Ce projet a mobilisé le cabinet d’architecture Lehoux-Phily-Samaha (bâtiments neufs) et le cabinet d’architectes urbanistes Philippon-Kalt (circulations et espaces extérieurs) au sein du groupement d’entreprises animé par Eiffage.
Le partenariat avec Eiffage Concessions implique :
• la reconstruction des facultés de pharmacie et d’odontologie,
• la construction d’un amphithéâtre de 400 places et de surfaces administratives partagées, le tout regroupé dans un bâtiment principal,
• la restructuration des accès au site et du parking principal de 850 places, • la reconstruction de l’animalerie mutualisée pour la recherche et l’enseignement, • la création d’un parking de 250 places.
Qu’est-ce qu’un PPP ?
Principe retenu pour les deux opérations de construction, le partenariat public-privé s’appuie sur un contrat global signé entre l’université et un groupement d’entreprises : celui-ci prend en charge la conception, la construction et le financement ainsi que la maintenance du bâtiment pour une durée de 25 ans. Il le met en suite à la disposition de l’université moyennant le paiement de redevances couvrant l’investissement et les charges d’exploitation. A la fin du contrat, l’Etat devient propriétaire du bâtiment.
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En complément du contrat de partenariat, les réhabilitations du bâti existant et de la seconde partie des aménagements extérieurs ont été conduites par l’Université de Lorraine sous Maîtrise d’ouvrage publique au profit du cabinet AUA Lorraine Architectes, impliquant :
• la réhabilitation et la restructuration de plusieurs bâtiments de la faculté de médecine, en particulier les amphithéâtres et des surfaces permettant l’implantation des laboratoires de recherche associés à la faculté de pharmacie,
• le réaménagement de la bibliothèque universitaire ;
• la mutualisation et la rationalisation des infrastructures pédagogiques et scientifiques en concertation avec le Centre Hospitalier Universitaire.
Quelles solutions pour circuler sur le campus Brabois-Santé ?
Avec l’arrivée des facultés de pharmacie et d’odontologie sur le plateau de Brabois, il a fallu anticiper les difficultés d’accès aux deux campus de Brabois, Santé et Ingénierie, dues à la forte concentration des trajets sur les heures de pointe du matin et du soir, notamment sur la ligne du tram.
Afin de permettre aux usagers de rejoindre leur lieu d’étude ou de travail dans les meilleures conditions, l’offre de transport s’est enrichie.
Transports en commun : il n’y a pas que le tram
La ligne 8.
Elle dispose d’un nouvel itinéraire plus rapide entre le Centre-Ville et le plateau de Brabois. De plus, la fréquence des bus en heure de pointe est de 15 minutes. Elle est renforcée sur son tracé par la navette Brabois, spécifiquement adaptée aux horaires des amphis, qui effectue deux allers le matin et deux retours le soir.
Du Vélodrome à Brabois : la ligne 512.
30 % des utilisateurs du tramway pour rejoindre le plateau sont en correspondance ou débutent leur trajet au Vélodrome à l’heure de pointe. La ligne 512 propose une alternative à l’utilisation du tram, avec des horaires adaptés aux besoins des usagers.
En savoir plus, sur le site du réseau Stan / Horaires des bus
Le réseau Stan propose des abonnements illimités pour les étudiants, avec des réductions supplémentaires pour les étudiants boursiers. Voir les tarifs
Covoiturage et parkings relais !
Il arrive que l’usage de la voiture soit obligatoire. Dans ce cas, pour éviter les bouchons et les parkings bondés, le covoiturage peut-être une solution. Par ailleurs, les parkings relais permettent de déposer les véhicules pour circuler plus facilement dans Nancy.
En savoir plus sur les parkings relais.
Pharmacie
Créée en 1872, La faculté de Pharmacie de Nancy, composante de l’Université de Lorraine, est la première faculté de Pharmacie de la Région Grand-Est. A la pointe de la technique et de l’innovation, elle forme aujourd’hui plus d’une centaine de pharmaciens par an et participe activement à la recherche dans les domaines des sciences pharmaceutiques et technologiques tournées vers la santé.
Le diplôme d’état de Docteur en Pharmacie offre de nombreuses possibilités de débouchés. Plus d’une dizaine de secteurs d’activités – eux-mêmes composés de plusieurs métiers bien spécifiques – sont ainsi concernés :
• Filière « Officine » : pharmacien d’officine ; pharmacien grossiste-répartiteur ; pharmacien conseil à l’assurance maladie ; pharmacien inspecteur de Santé Publique, etc.
• Filière « Industrie » : pharmacien affaires réglementaires, affaires économiques ; pharmacien responsable d’un secteur de production, d’un laboratoire de contrôle, d’assurance qualité ; pharmacien chargé du développement analytique, d’études marketing, de pharmacovigilance ; pharmacien attaché de recherche clinique ou chargé de recherche clinique, etc.
• Filière « Hôpital » : pharmacien hospitalier, pharmacien biologiste (biologiste médical à l’hôpital ou dans un laboratoire d’analyses médicale), pharmacien-chercheur, accessibles via le concours de l’internat en pharmacie.
• Ou quelle que soit la filière : pharmacien enseignant-chercheur, pharmacien militaire, pharmacien humanitaire, etc.
Les études de pharmacie, comme les autres études de Santé (médecine, odontologie, maïeutique) se déclinent en cycles, sanctionnés successivement par le Diplôme de Formation Générale, le Diplôme de Formation Approfondie et enfin le 3ème cycle court ou long selon la filière choisie par l’étudiant.
En pharmacie, le choix de la filière : « Officine », « Industrie » ou « Hôpital » s’effectue au cours de la dernière année du 2e cycle (DFA-SP2).
Un des atouts majeurs du cursus des études de Pharmacie est que chaque étudiant peut choisir librement sa filière et donc son futur métier. Ce choix est éclairé, mûri dans un projet professionnel, préparé dès la 2ème année.
Double diplôme pharmacien-ingénieur
La faculté de Pharmacie, en collaboration avec l’Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques (ENSIC), l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie et des Industries Agroalimentaires (ENSAIA), et/ou l’Ecole Nationale Supérieure en Génie des Systèmes et de l’Innovation (ENSGSI) (trois écoles du Collégium INP), offre la possibilité à ses étudiants de s’inscrire à un double cursus appelé « PHARMA PLUS » en vue de préparer et d’obtenir un double diplôme « PHARMACIEN-INGENIEUR ».
Si la formation s’appuie depuis toujours, pour une part importante, sur des travaux pratiques notamment en (bio)chimie, botanique, physiologie, microbiologie ou encore hématologie ; depuis 2010, une approche par compétences nous a permis d’imaginer de nouvelles pratiques pédagogiques.
Mission Offi’Sim
La faculté de Pharmacie a développé, en collaboration étroite avec différents professionnels, et dans le cadre des Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes (IDEFI REMIS) ou du projet Hôpital Virtuel de Lorraine (HVL), des nouveaux outils tels que la simulation, les mises en situation, l’apprentissage par projet, les films vidéos, ainsi que des jeux sérieux. Cet investissement a d’ailleurs permis à notre serious game « Mission Offi’Sim » de remporter le prix européen MEDEA Awards en 2018 (cf. article Factuel).
Après plusieurs décennies passées dans son bâtiment Art-Déco qu’elle doit à l’architecte Jean Bourgon, la faculté de Pharmacie quitte la rue Albert Lebrun (et la rue Lionnois) pour rejoindre le Campus Brabois-Santé où ses plateformes techniques, administratives et pédagogiques se déclinent sur cinq niveaux. D’énormes efforts de mutualisation, d’innovation et de modernité ont ainsi été développés :
• RdC : l’accueil, la Salle des Thèses et la Salle des Actes (où le mobilier et les objets d’art d’origine ont été préservés), les locaux techniques, les diverses associations hébergées par la faculté (associations étudiantes, Société Lorraine de Mycologie…) ;
• 1er étage : les différents services : scolarité, financier, administratif de la Faculté ; ainsi que les bureaux des enseignants-chercheurs ;
• 2ème étage : plateformes d’enseignements TICE qui regroupent les salles spécifiques d’innovation pédagogique, de simulation pour l’officine, l’audioprothèse, le maintien à domicile, les langues et la communication ;
• 3ème étage : plateformes d’enseignements en BIOLOGIE qui regroupent les différentes salles d’instrumentation et de travaux pratiques de Physiologie, Hématologie, Botanique-Mycologie, Biochimie, Toxicologie Microbiologie & Immunologie.
• 4ème étage : plateformes d’enseignements en CHIMIE qui regroupent les différentes salles d’instrumentation et de travaux pratiques de Pharmacognosie, Pharmacie Galénique, Mesures PhysicoChimiques, Chimie Organique & Thérapeutique.
Doyen : M. Raphael DUVAL
En chiffres
• 77 enseignants ou enseignants-chercheurs ;
• 41 personnels d’administration ou technique (BIATSS) ;
• 1 040 étudiants suivant une formation au sein de la faculté, pour obtenir : soit le Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie (de 6 à 9 ans), soit le Diplôme d’Etat d’Audioprothésiste sur 3 ans (la faculté est un des sept centres de formation en France), soit un diplôme de Master ou des diplômes universitaires de spécialisation ;
• Environ 250 nouveaux diplômés chaque année.
Médecine
La faculté de Médecine de Nancy, au-delà de son seul devoir de formation médicale, s’engage dans les dynamiques sociale, économique et environnementale du territoire Lorrain et de la région Grand Est. Son histoire, son potentiel d’innovation scientifique et technologique, sa vitalité pédagogique la positionnent comme pôle d’excellence de l’enseignement et de la recherche dans le domaine de la santé.
Ses atouts
Une concentration de savoir-faire alliant enseignement, recherche et pratiques professionnelles sur un même site, aisément accessible avec des espaces dédiés à l’accueil des étudiants et enseignants.
La faculté est un moteur du développement économique Lorrain : non seulement par sa recherche et ses innovations dans le secteur de la santé, mais aussi par la formation adéquate des professionnels de santé, en fonction des besoins territoriaux.
Une faculté engagée dans son territoire
La faculté accompagne l’amélioration de la performance des systèmes de santé et du niveau de santé des citoyens lorrains au travers des meilleures formations initiale et continue, mais aussi par une anticipation des besoins de santé, par la création de partenariats avec les différents acteurs de santé en région, par une adaptation aux nouvelles missions de santé nées des avancées technologiques et en par une évaluation rigoureuse de l’impact de ses décisions sur la société et l’environnement des lorrains. Elle met au cœur de son projet la transmission d’un humanisme moderne qui fait passer la qualité de vie et la prise en charge de l’individu dans sa globalité.
L’hôpital virtuel de Lorraine : un outil d’excellence pour la formation des professionnels de la santé et du sport Associant l’École de Chirurgie au Centre Universitaire d’Enseignement par Simulation Médicale (CUESim), l’Hôpital Virtuel de Lorraine, porté par le Collégium Santé de l’Université de Lorraine, offre aux étudiants et professionnels de santé une nouvelle plateforme pédagogique et technique. Tous les professionnels sont concernés, tant sur le versant des soins que du management des situations délicates.
La recherche
Le pole BMS » Biologie, Médecine, Santé » regroupe 9 laboratoires de recherche.
Les projets du Pôle BMS s’articulent autour de l’ingénierie moléculaire, cellulaire et thérapeutique appliquée au vieillissement normal et pathologique et mettent en œuvre une recherche pluridisciplinaire et translationnelle.
Doyen : M. Marc BRAUN
En chiffres
• + de 6 000 étudiants inscrits dans les différentes filières dont 2 000 en PACES.
• 9 laboratoires de recherche associés par le pôle BMS
• 114 DU/DIU en 2017/2018
La fac d’ontologie
La faculté d’odontologie de Lorraine forme chaque année environ 100 chirurgiens-dentistes, issus essentiellement des académies de Nancy-Metz, de Besançon, de Dijon et également quelques étudiants luxembourgeois. Le cursus des études est de 5 années après la Première Année Commune des Études de Santé (PACES) et la réussite au concours classant. Une part prépondérante de ces enseignements est accordée à la simulation clinique et ce, dès la 2e année. La faculté peut s’enorgueillir, à juste titre, de proposer à ses étudiants de 2e et 3e année des salles de simulation clinique de haute technologie, dont les équipements sont dignes d’un cabinet dentaire ultramoderne.
Dans le cadre de l’Hôpital Virtuel de Lorraine, la faculté dispose également de simulateurs haptiques nouvelle génération qui offrent aux étudiants la possibilité de développer des compétences de base en odontologie mais aussi aux praticiens de créer des profils basés sur de vrais patients pour pratiquer des procédures complexes avant l’événement clinique réel.
En 4e et 5e année, les étudiants sont amenés à prendre en charge des patients du service d’odontologie du CHRU de Nancy dans le cadre de vacations cliniques dans toutes les disciplines odontologiques.
La 6e année, véritable charnière entre la formation hospitalo-universitaire et l’activité libérale, est orientée vers l’insertion professionnelle ; les enseignements sont consacrés à l’approche globale du patient et à la préparation à l’exercice autonome de la profession. C’est le but du stage actif que chaque étudiant effectue chez un praticien chirurgien-dentiste, maître de stage. Le stage clinique de 6e année s’effectue dans des secteurs périphériques du service d’odontologie du CHRU de Nancy ou dans d’autres services dans l’inter-région.
De plus, la faculté forme des spécialistes en médecine bucco-dentaire, en orthopédie dento-faciale (plus communément qualifiées d’orthodontistes) et en chirurgie orale. Ainsi, au terme du 3e cycle de formation initiale (6e année ou spécialisation), l’étudiant en odontologie soutient sa thèse d’exercice en vue de l’obtention du Diplôme d’État de Docteur en Chirurgie Dentaire.
La faculté propose également aux praticiens de suivre des formations complémentaires dans le cadre de la formation continue : certificats d’études supérieures (diplômes nationaux), diplômes d’université (délivrés par les universités dans le cadre de leur autonomie et de leur apport aux formations supérieures), des actions d’acquisition, d’entretien ou de perfectionnement des connaissances (travaux pratiques, conférences, etc.)
Doyen : M. Jean-Marc MARTRETTE
En chiffres
• 600 étudiants en formation initiale
• 100 thèses d’exercice soutenues chaque année
• + de 400 praticiens en formation continue en 2017
• 50 enseignants hospitalo-universitaires
• 25 attachés d’enseignement
• 15 personnels d’administration et services techniques