Le pari de Macron : et si la France se mariait avec elle-même
Pour qu’il soit autre chose qu’un pari incertain et risqué reposant sur le fantasme de l’unité d’une France mythique, trois conditions doivent être réunies.
Pour qu’il soit autre chose qu’un pari incertain et risqué reposant sur le fantasme de l’unité d’une France mythique, trois conditions doivent être réunies.
La République En Marche a arrêté une liste de 428 candidats (sur 577) auquel elle accorde son investiture pour les prochaines législatives.
Les législatives vont constituer une étape marquante dans un début de recomposition du système partisan. En ce sens, elles pourraient être plus décisives que l’élection présidentielle elle-même.
Pour une analyse à chaud du scrutin, trois aspects sont à aborder : les clés de ce succès, les fragilités qu’il recèle, l’importance décisive du mois à venir dans les actes et les discours
Elu sans grande surprise avec 65,5 % des voix contre 34,5 % à Marine Le Pen, Emmanuel Macron devra tenir compte des 25% d’abstentionnistes et des 12% qui ont voté blanc ou nul. Du jamais vu.
Les bulletins blancs ou nuls devraient orienter ce 7 mai, d’une manière tout à fait inédite dans l’histoire du vote en France, les résultats du scrutin.
Encore deux jours et cette extravagante élection présidentielle 2017 laissera place aux élections législatives des 11 et 18 juin. Avec son lot de nouvelles surprises.
Deux heures et demie durant, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont affrontés devant les caméras à coups d’invectives et de petites phrases assassines. Un reality-show sans grand intérêt pour la démocratie.
Les deux candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont s’affronter à la télévision, ce soir, au cours d’un débat sans merci où il s’agira de convaincre les indécis.
« Vive les Chefs ! » On les croyait en perte de vitesse, mais ils sont bel et bien de retour. Après Poutine, Erdogan, Trump, Marine Le Pen a séduit plus d’un Français sur cinq.
Ils étaient 11, il n’en reste plus que 2. Dans cette campagne présidentielle qui ressemble à un jeu de téléréalité, la politique internationale a été, une fois encore, le parent pauvre du débat.
Afin de sauver le candidat Fillon, les sondages d’intention de vote ont été dénigrés et de pseudo métriques ont été artificiellement valorisées pour faire advenir une réalité que le scrutin a démentie.