France
Partager
S'abonner
Ajoutez IDJ à vos Favoris Google News

LR : tous unis derrière Fillon !

Le candidat de droite à la présidentielle a finalement réussi le tour de force d’obtenir un soutien « unanime » des cadres du parti néogaulliste.

 

Gérard Larcher (capture Youtube)
Gérard Larcher (capture Youtube)

A l’évidence, c’est un joli succès personnel pour François Fillon qui reste plus que jamais le champion de la droite et du centre pour la course à l’Elysée.
Après six semaines d’une crise politique inouïe, unique dans les annales de la 5ème République, et la défection des principaux leaders du parti, le comité politique des Républicains s’est finalement aligné comme un seul homme derrière le vainqueur de la primaire. Gérard Larcher, président du Sénat, et proche de Fillon l’a annoncé en ces termes en sortant de la réunion : « Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien [à François Fillon]. »
De son côté, Bernard Accoyer précisait : « On peut dire maintenant que Les Républicains, derrière le candidat de la droite et du centre, sont en ordre de bataille et ont relancé la campagne. »

Et maintenant ?

Après le discours d’Alain Juppé, dans la matinée, qui a refusé d’être un candidat de substitution, Les Républicains n’avaient pas trop d’autre choix que de soutenir François Fillon, à moins de 60 jours du premier tour. D’autant que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a réussi au cours du week-end un double examen : celui de rassembler plusieurs dizaines de milliers de militants au Trocadéro et celui du 20 heures de France 2 au cours duquel il est apparu à la fois convainquant et déterminé.
Reste désormais à savoir si les « lâcheurs » reviendront au bercail ou s’ils joueront contre leur camp.
Et surtout si les électeurs, écœurés par tant de chamailleries sur fond d’affaires politico-judiciaires, ne se tourneront pas vers d’autres candidats : Macron ou Le Pen.
François Fillon l’a bien compris : « Il est temps maintenant que chacun se reprenne et revienne à la raison. Nos électeurs ne pardonneraient pas à ceux qui entretiennent le poison de la division. »
Fin du feuilleton ? Pa si sûr…

M.G.

France