Un professeur d’allemand a porté plainte pour harcèlement moral contre sa hiérarchie pour s’être opposé aux protocoles COVID dans les établissements scolaires. Voici son histoire.

Andreas Pfeiffer, professeur d’allemand au lycée Claude Gellée d’Épinal (Vosges) désormais affecté au collège de Bénaménil (Meurthe-et-Moselle), dénonce ce qu’il qualifie de « harcèlement moral violent » après avoir contesté les mesures sanitaires imposées pendant la pandémie. Une enquête judiciaire est en cours depuis sa plainte déposée en juin 2022 par son avocate, Maître Nancy Risacher
L’opposition aux mesures sanitaires à l’origine du conflit
Tout commence au cours de l’année scolaire 2021-2022, lorsque Andreas Pfeiffer, soutenu par son épouse Clotilde, professionnelle de santé, s’oppose frontalement aux mesures sanitaires imposées dans les établissements scolaires. Il remet en question l’efficacité du port du masque, des mesures de distanciation sociale et s’élève contre la promotion de la vaccination anti-COVID qu’il qualifie de « mensongère » et « d’expérimentale » selon tous les rapports et études des pharmacovigilances nationales et internationales : ANSM, VAERS,CDC, Yellow Carte System, RKI, Eudravigilance, EMA, Paul Ehrlich Institut, Ständige Impfkommission…
L’enseignant affirme avoir laissé le choix à ses élèves de porter ou non le masque en classe et les avoir encouragés à consulter des « sources factuelles indépendantes » concernant la crise sanitaire, qu’il n’hésite pas à qualifier de « plus grand scandale sanitaire politique depuis la Deuxième Guerre mondiale ». Ces mesures « sanitaires » ont mis les enfants en danger et les ont maltraités, et ce, sans aucun fondement scientifique, mais par pur choix politique.
Sanctions et mesures disciplinaires disproportionnées
Selon Andreas Pfeiffer, les conséquences de sa prise de position ont été particulièrement sévères et orchestrées conjointement par le chef d’établissement du lycée Claude Gellée d’Épinal où il enseignait et le Rectorat de l’Académie Nancy-Metz. Il énumère:
- Deux conseils de discipline
- Près d’un an d’exclusion de l’Éducation Nationale avec perte de salaire
- Six convocations au Rectorat ou à l’Inspection
- Déplacement d’office vers le collège de Bénaménil, situé à 80 km de son domicile, un verdict totalement contraire à la décision officielle du Conseil de discipline du 20 juin 2023
- Suppression de ses projets pédagogiques, culturels, sportifs et citoyens par le chef d’établissement du lycée Claude Gellée
- Perte de l’accès aux classes européennes et aux terminales impliquant un déclassement et une « placardisation »
Une référence aux « RKI-Leaks » allemands
Pour justifier sa position, l’enseignant s’appuie notamment sur les « RKI-Files » et les RKI-Leaks, ces documents internes de l’Institut allemand Robert Koch rendus publics suite à une action en justice et à l’intervention d’un lanceur d’alerte en juillet 2024. Ces documents prouvent que les autorités sanitaires allemandes étaient conscientes des limites des mesures mises en place, concernant en particulier l’efficacité des masques et des vaccins. Les 50 000 pages des protocoles internes de l’Institut Robert Koch qui sont des preuves irréfutables devant les tribunaux, confirment ce constat et l’inconscience, l’irresponsabilité, l’endoctrinement, le mépris et l’indifférence des institutions à l’égard des enfants, y compris l’Éducation nationale.
Évidemment, c’était la même chose ailleurs, et donc en France.
La France a activement coopéré avec l’Institut Robert Koch sous la Présidence du Conseil scientifique du Professeur Delfraissy pour la mise en place des mesures inutiles, voire dangereuses selon la plus haute Autorité de Santé en Allemagne, sous la tutelle du Ministère de la Santé.
Andreas Pfeiffer attend désormais la fin de la phase d’instruction judiciaire pour confronter son ancien chef d’établissement et le Rectorat aux « preuves de son harcèlement moral, factuel et vérifiable ». Il déplore que l’Éducation nationale, qui a fait du harcèlement une grande cause, « tolère les pires formes du harcèlement de son propre personnel et de l’acharnement illégal et » et n’ait jamais cherché à « résoudre le problème » mais a préféré « laisser pourrir la situation ».
Affaire à suivre…
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