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Poutine défendra « ses terres »

« Aujourd’hui, nous signons l’accord sur l’entrée de la région de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson (…). Nous allons former quatre nouvelles régions russes de la fédération de Russie. »

Dans un discours très attendu, Vladimir Poutine a officialisé l’annexion de quatre régions ukrainiennes occupées par les forces russes, après les référendums d’annexion décidés quelques jours plus tôt. « Aujourd’hui, nous signons l’accord sur l’entrée de la région de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson dans la Fédération de Russie, a expliqué Vladimir Poutine, puisque c’est la volonté de millions de personnes. Ils deviennent nos citoyens pour toujours ».
Moscou a donc reconnu la souveraineté des régions séparatistes et a indiqué qu’il allait « défendre ses terres ».
Reste à préciser exactement les contours de ces nouvelles frontières. Poutine s’est dit prêt à « cesser les hostilités » et à négocier avec Kiev.

Une charge contre l’Occident

Dans son discours, le maître du Kremlin s’est livré à une attaque en règle contre l’Occident et, en particulier contre les États-Unis, ces donneurs de leçons qui ont utilisé à deux reprises l’arme atomique.
« L’Occident est prêt à tout pour préserver le système néocolonial qui lui permet de piller le monde entier », a souligné Vladimir Poutine pour qui les États-Unis représentent la dictature du dollar. L’Occident, dit-il, qui n’a aucun le droit de parler de démocratie et de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »
Après le discours et la signature de reconnaissance de l’annexion, une grande fête a été organisée sur la place Rouge de Moscou.

Demande d’adhésion à l’OTAN

Dans la foulée, le président ukrainien Volodymyr Zelinsky a indiqué que l’Ukraine ne négociera jamais avec la Russie tant que Poutine sera au pouvoir. En outre, il fait une demande accélérée d’adhésion à l’OTAN.
Les dirigeants de l’Union européenne, de leur côté, ont annoncé qu’ils ne reconnaissaient pas ces annexions.
Ces annexions et l’attitude de Moscou risquent fort de provoquer une escalade militaire dont on ignore pour l’instant qu’elle forme elle prendra. Mais le statu quo n’est pas possible.

 

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