La production totale de biens et services baisse fortement. La contraction est particulièrement forte dans la construction (−24,1 % après –12,8 %), mais la production de biens chute également (−16,8 % après –5,6 %) et la production de services marchands baisse aussi nettement (−13,4 % après –5,0 %) selon l’Insee.
Au deuxième trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) en volume baisse fortement : –13,8 %, après –5,9 % au premier trimestre 2020. Il est ainsi 19,0 % plus bas qu’au deuxième trimestre 2019. L’évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l’arrêt des activités « non essentielles » dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai. La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l’activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril.
Les dépenses de consommation des ménages chutent (–11,0 % après –5,8 %) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (–17,8 % après –10,3 %). Les dépenses de consommation des administrations publiques sont également en baisse (–8,0 % après –3,5 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks diminue fortement : elle contribue pour –12,0 points à l’évolution du PIB.
Les exportations baissent plus fortement ce trimestre (–25,5 % après –6,1 %) que les importations (–17,3 % après –5,5 %). Au total, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : –2,3 points, après –0,1 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks y contribuent positivement (+0,6 point).