Emmanuel Macron a « décidé » de fournir des missiles Scalp de longue portée à l’Ukraine. Les États-Unis débloquent une nouvelle aide militaire de 1,3 milliard de dollars à Kiev. L’heure n’est pas à la désescalade dans le conflit russo-ukrainien.
Plusieurs informations récentes laissent craindre une escalade dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Tout d’abord, le président français, Emmanuel Macron a décidé, seul, de fournir des missiles longue portée Scalp à l’Ukraine. Ensuite, les États-Unis viennent d’octroyer une nouvelle aide militaire de 1,3 milliard de dollars à Kiev. Enfin, l’attaque sur le pont de Kertch, reliant la Crimée à la Russie, a été revendiquée par les services secrets ukrainiens et la marine ukrainienne. Si l’objectif était de couper la liaison entre la Crimée et la région russe de Krasnodar, cet acte a également une portée symbolique, car la Crimée est redevenue russe en 2014. Moscou estime que certaines régions, dont la Crimée, ne sont pas sécurisées. Conséquences : l’accord de Moscou sur les exportation de céréales a été interrompu.
Des missiles, mais pas de Rafales pour les lancer
En outre, le sommet de l’OTAN a entériné de nouvelles fournitures d’armes à l’Ukraine, notamment des missiles Scalp, version française des missiles Shadowstorm britanniques, qui pourraient être utilisés pour des frappes à longue distance. Cependant, la livraison des avions de chasse Rafales, nécessaires pour utiliser ces missiles, n’a pas été décidée, soulevant des interrogations sur la pertinence de cette annonce.
Des bombes à sous-munitions
Les inquiétudes se multiplient aussi concernant l’utilisation d’armes à sous-munitions par l’Ukraine, qui sont condamnées par la communauté internationale pour leur dangerosité envers les populations civiles. La Russie a également déclaré qu’elle enquêterait sur cette nouvelle attaque et pourrait riposter.