La Région Grand Est réunit tous ses réseaux de transports sous un seul et même nom : Fluo Grand Est, pour un service unifié et plus lisible. Explications.
Cette nouvelle marque rassemble les 13 réseaux de transport routier et ferroviaire gérés par la Région Grand Est en tant qu’Autorité Organisatrice de la Mobilité. Fluo se décline également en un site internet Fluo.eu. Jean Rottner, Président de la Région Grand Est, a dévoilé la nouvelle identité du réseau de transport régional, Fluo Grand Est, ce jeudi 25 avril 2019 à Metz.
Ce temps fort s’est également déroulé en présence de Jean-Luc Bohl, 1er Vice-Président en charge de l’Attractivité et du Rayonnement, de David Valence, Vice-Président en charge des Mobilités et Infrastructures de Transport, d’Edouard Jacque, Conseiller régional délégué aux Travailleurs frontaliers, et des Conseillers régionaux Mireille Gazin, Marie-Rose Sartor, Patrick Thil et Jacques Beaujean.
« Poste budgétaire majeur du Grand Est, les transports sont au cœur de la politique régionale tant en matière de cohésion territoriale que de mobilité au quotidien. Mailler le territoire pour relier les personnes, tel est le sens de notre action. Avec Fluo, la Région Grand Est porte une nouvelle ambition : relever le défi d’une offre de mobilités plus attractive, plus efficace, plus lisible et moins coûteuse pour tous les voyageurs. », a déclaré Jean Rottner.
Fluo Grand Est : un réseau unique pour un service simplifié
Pour gagner en fluidité, en simplicité et en interconnexion, tous les transports assurés par la Région Grand Est, ferroviaires et routiers, interurbains et scolaires passent en mode Fluo. Les trois réseaux régionaux TER Grand Est, Métrolor et TransChampagneArdenne ainsi que les 10 réseaux interurbains et scolaires (Livo, Marne Mobilité, TED, TIM, Réseau des Transports de la Meuse, Les lignes de Haute Alsace, Réseau 67, les réseaux des interurbains et scolaires de l’Aube, de la Haute-Marne et le réseau des Ardennes dont RDTA), ne forment plus qu’un réseau unique.
La nouvelle marque Fluo Grand Est sera progressivement visible sur les différents matériels roulants (trains, autocars et navettes) ainsi que sur les différents supports du réseau (poteaux de point d’arrêts, fiches horaires, billettique, etc.).
Contraction du mot « fluorescent », Fluo véhicule naturellement la notion de fluidité, évoquant ainsi la facilité de déplacements mais aussi d’utilisation. Ce terme, court et dynamique, dessine la notion de flux dans un coloris frais et lumineux.
Fluo.eu : un concentré d’informations utiles et pratiques
Fluo.eu, c’est un calculateur d’itinéraire capable de proposer le meilleur trajet en temps réel, en combinant l’ensemble des modes de transport disponibles : transport public régional et urbain, vélo, covoiturage, autopartage, véhicules individuels, etc. Fluo.eu englobe ainsi le nouveau Système d’Information Multimodale à l’échelle du Grand Est, et remplace donc SimpliCIM en Lorraine, Vitici en Champagne-Ardenne et Vialsace en Alsace.
Ce site internet compile toutes les informations liées au transport sur le territoire du Grand Est. Quelques clics donnent accès aux horaires et tarifs, transport à la demande, plans des réseaux, etc. pour l’ensemble du réseau régional ! On y retrouve toutes les offres de transports publics (transports urbains et interurbains, TER, etc.), dans le Grand Est et jusqu’en Ile-de-France et aux pays frontaliers, tous les autres modes de transport (voiture, covoiturage et autopartage, vélo, marche à pied), ainsi que toutes les informations disponibles en temps réel (perturbations liées au trafic routier et ferroviaire, aux travaux, grèves et à la viabilité hivernale, nombre de places libres dans les parkings, disponibilité des vélos en libre service, etc.).
Fluo.eu, c’est aussi le portail unique d’inscription aux transports scolaires assurés par la Région Grand Est.
Fluo Grand Est répond à la volonté de la Région d’offrir un service à l’usager plus performant et facile d’utilisation. Il a été développé par la Région Grand Est avec le soutien des 40 Autorités Organisatrices de la Mobilité sur leur ressort territorial, qui fournissent les données et les informations utiles sur toutes les mobilités en temps réel et cofinancent le calculateur d’itinéraires. Fluo.eu a pour ambition d’accompagner tous les déplacements du quotidien ou occasionnels dans le Grand Est. Disponible sur le web et bientôt sur applications mobiles, Fluo offre également les informations en anglais et en allemand.
La politique régionale du Grand Est en matière de transports et de mobilités
Déjà responsable des transports ferroviaires et de plusieurs lignes routières régionales en Grand Est, la Région a repris dès janvier 2017 les compétences précédemment exercées par les Départements en matière de transports routiers interurbains et scolaires. Le réseau régional est désormais composé de lignes ferroviaires régionales et de lignes routières (régionales, interurbaines régulières, à la demande et scolaires).
La collectivité a décidé de maintenir un effort soutenu dans la modernisation du matériel roulant ferroviaire, dans l’aménagement des gares du territoire, mais aussi dans les infrastructures routières, les ports et les aéroports.
En tant qu’Autorité Organisatrice des Transports, la Région Grand Est définit l’ensemble de l’offre de services, les dessertes, les tarifs et veille à la bonne information des usagers sur les nombreux supports (fiches horaires, écrans en gare, fil Twitter Grand Est, etc.) en pleine concertation avec ses exploitants et les représentants des usagers.
Sur le volet ferroviaire, la Région œuvre pour une offre toujours plus conséquente, avec plus de 1 700 trains chaque jour sur le réseau Grand Est : depuis 2016, 15 % de trains supplémentaires circulent au bénéfice des usagers, partout dans la Région. La Région veille à l’optimisation des horaires pour de meilleures correspondances entre les réseaux et a installé une nouvelle gamme tarifaire régionale simplifiée et plus attractive pour tous les types de publics.
En matière d’organisation des transports scolaires et interurbains, la Région est présente au plus près des territoires avec ses 12 Maisons de la Région. Celles-ci disposent d’équipes dédiées aux Transports afin de répondre avec réactivité aux besoins des citoyens.
Intermodalité et nouvelle gamme tarifaire pour le TER
Chef de file de l’intermodalité, la Région continue de renforcer ses outils en matière d’information multimodale, pour permettre aux citoyens d’organiser leurs déplacements en transports en commun et favoriser la multimodalité grâce à un réseau cohérent et tourné vers l’avenir.
Plusieurs projets d’harmonisation ont été engagés dès 2016 afin de favoriser l’intermodalité.
Le 1er septembre 2017, la Région a ainsi mis en place une nouvelle gamme tarifaire proposant des formules applicables sur l’ensemble du réseau TER du Grand Est. Dès la première année, plus de 110 000 cartes de réduction PRIMO et PRESTO ont été vendues, soit deux fois plus qu’avant le changement de tarif.
Un exemple de mesure concrète en faveur de l’accessibilité et la sûreté dans les transports
En février dernier, la Région Grand Est a permis aux policiers et gendarmes du Grand Est de circuler gratuitement dans les trains régionaux du Grand Est. Cette gratuité concerne les agents actifs opérationnels, sur leurs trajets domicile – travail. Une mesure phare qui vise à renforcer la sécurité à bord des trains régionaux.
Extension de la carte SimpliCités : une seule carte pour plusieurs abonnements
L’objectif est de simplifier les déplacements empruntant plusieurs modes ou plusieurs réseaux. Cela sera réalisé dans un premier temps par l’extension à tout le périmètre régional de la carte billettique « SimpliCités » présente en Lorraine depuis 2007, et la mise à disposition de cette carte à l’ensemble des réseaux de transports interurbains et urbains du territoire qui souhaiteront l’utiliser. Ce support permet déjà d’acheter et d’enregistrer les titres de transport d’une douzaine de réseaux ferroviaires, interurbains et urbains en Lorraine.
Harmonisation des tarifs du transport routier de voyageurs
Les transports scolaires seront gratuits pour les élèves de primaires, et voyageant sur le réseau régional dès septembre prochain. La Région Grand Est permettra également prochainement à tous les usagers commerciaux empruntant les autocars scolaires, de payer un tarif unique d’un euro. Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie avec la mise en place d’une nouvelle marque unique pour simplifier l’organisation des transports publics du Grand Est. Les usagers disposent ainsi d’une seule porte d’entrée pour accéder aux informations. Pour compléter ces étapes d’harmonisation, les premières mesures de la Région consisteront à harmoniser les tarifs de transport interurbains et scolaires secondaires à l’échelle du Grand Est et à adopter un règlement unique avant la fin de l’année 2019 avec une mise en application progressive sur 3 ans.
Les lignes ferroviaires : des investissements pour un meilleur service
La Région Grand Est et SNCF Mobilités ont signé en décembre 2016 une convention unifiée à l’échelle de la nouvelle région pour la période 2017-2024 pour proposer des transports plus nombreux, mieux cadencés et plus efficaces. Cette convention a représenté un progrès très important puisque l’offre de transport a augmenté de 15 % (+ 200 trains par jour).
Parce qu’un transport de qualité ne peut se développer sans des infrastructures modernes et adaptées, la Région s’engage au quotidien pour soutenir l’aménagement des gares, la modernisation des lignes ferroviaires et le renforcement du réseau routier. Pour accélérer la régénération du réseau ferroviaire, indispensable à l’amélioration de la mobilité des habitants, la Région a choisi de s’engager au-delà de son champ légal de compétence, avec plus de 50 millions d’euros d’investissements (y compris les aménagements dans les gares et points d’arrêt). Elle consacrera notamment 4,91 millions d’euros en 2019 à la poursuite des travaux sur la ligne Charleville-Mézières-Givet et poursuivra son engagement financier pour la rénovation des lignes de desserte fine du territoire comme Reims-Fismes, Epinal-Belfort ou Sarreguemines-Béning.
Elle investit également sur l’accessibilité des gares, l’aménagement des points d’arrêt (ferroviaires et routiers) ou encore l’homogénéisation du niveau de service en gare. En 2019, 6 gares seront ainsi mises en accessibilité (Sedan, Troyes, Pont-à-Mousson, Hagondange, Sélestat et Haguenau). Les pôles d’échanges de Troyes et Romilly-sur-Seine seront mis en service, des parkings seront aménagés à Bar-le-Duc, Uckange et Molsheim, le parvis réalisé à Longwy, des travaux d’aménagement finalisés à Saint-Dié, l’espace gare et services réalisé à Haguenau.
La Région étend et modernise les installations de maintenance pour un matériel ferroviaire performant dans le Grand Est
Lors du renouvellement de la convention TER en 2017, la Région a fait part à la SNCF de son souhait d’élaborer un schéma directeur des installations de maintenance du matériel roulant ferroviaire, en vue de prévoir les projets à réaliser dans les 10 prochaines années sur l’ensemble des territoires. L’objectif est triple : s’adapter aux exigences du matériel moderne, réduire au maximum les périodes d’immobilisation du matériel en cours de maintenance, et optimiser l’organisation de la maintenance pour un service amélioré et au meilleur coût. Ce schéma a pour objectif de disposer d’installations techniques permettant les interventions de maintenance de tous types et de tous niveaux, positionnées dans les nœuds ferroviaires stratégiques, pour améliorer encore la qualité et la fiabilité des TER.
La Région a ainsi voté le lancement des principales études composant le schéma directeur des installations de maintenance, pour un montant de 3,3 millions d’euros. Ces études portent notamment sur :
• la création d’installations complémentaires sur le site de Strasbourg, avec la construction de deux ateliers équipés d’une part pour la maintenance des rames longues de 110 mètres, et d’autre part pour augmenter la capacité d’accueil pour la maintenance des engins et préparer l’ouverture à la concurrence ferroviaire,
• la création d’un nouvel atelier à Montigny-lès-Metz destiné à la maintenance des rames automotrices à 2 niveaux TER 2N NG, affectées au Sillon Lorrain et à la desserte du Luxembourg, rendu nécessaire suite au renforcement de la flotte par l’acquisition de 16 rames de la Région Normandie,
• l’optimisation du dispositif de maintenance de la ligne 4 Paris – Mulhouse, avec la création d’installations complémentaires sur les sites de Chalindrey (construction d’un atelier et d’une station-service et de lavage) et Paris-Ourcq (création d’une voie de maintenance supplémentaire),
• la création d’installations complémentaires sur le site d’Epernay afin d’améliorer la performance et la disponibilité du matériel sur le territoire champardennais, en lien avec le projet ambitieux de cadencement porté par la Région pour le service annuel 2020.
Des liaisons transfrontalières renforcées
La Région s’attache à renforcer les liaisons transfrontalières d’un territoire qui vit au rythme des échanges européens. Après les acquisitions de matériel intervenues en 2018 sur les lignes 4 et Vallée de la Marne, les liaisons France – Allemagne bénéficieront de l’achat de nouveaux trains Régiolis, avec une commande attendue d’ici l’été 2019.
En parallèle, 16 rames à deux niveaux viendront également renforcer la liaison ferroviaire vers le Luxembourg, afin de développer un véritable RER sur le Sillon lorrain.
La Région expérimente l’ouverture à la concurrence pour inventer de nouveaux modèles
À compter de 2023, en application de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire, les nouveaux contrats d’exploitation des TER seront ouverts à la concurrence. La Région Grand Est s’est portée candidate pour expérimenter cette ouverture par anticipation dès 2021 sur une fraction détachable représentant jusqu’à 10 % du réseau régional. La mise en concurrence commencera par instaurer des modèles économiques innovants, adaptés aux zones rurales où la desserte est menacée à court terme sans alternative modale permettant de répondre aux besoins de mobilité des citoyens.
La Région a donc approuvé le lancement de deux premiers lots expérimentaux : l’un relatif à la « ligne 14 » Nancy – Vittel – Contrexéville, et l’autre au secteur « Bruche – Piémont – Vosges » qui correspond aux lignes ferroviaires Epinal – Saint-Dié-des-Vosges – Strasbourg et Sélestat – Molsheim – Strasbourg. Ce calendrier ambitieux pourrait faire du Grand Est la première Région de France à mettre en œuvre la concurrence ferroviaire.
D’autre part, un appel d’offres commun entre la Région Grand Est et les Länder Rhénanie-Palatinat et de Sarre sera lancé d’ici 2022 pour permettre l’exploitation, à partir de décembre 2024, des lignes ferroviaires suivantes : Metz – Forbach – Sarrebrück, Metz – Béning – Sarreguemines, Metz – Thionville – Apach – Perl – Trèves, Metz – Sarrebourg – Strasbourg, Strasbourg – Haguenau – Niederbronn, Strasbourg – Haguenau – Wissembourg – Neustadt, Strasbourg – Sarreguemines – Sarrebrück, et Strasbourg – Lauterbourg – Wörth – Karlsruhe. Le projet d’acquisition de trains Régiolis transfrontaliers, qui seraient fabriqués par Alstom à Reichshoffen, permettra d’assurer l’ensemble de ces liaisons transfrontalières. Enfin, conformément aux réglementations nationale et européenne, la mise en concurrence du reste du réseau sera progressivement déployée à partir de 2024.
L’intermodalité et la modernisation des services à l’usager
La Région entend se saisir de toutes les innovations qui ouvrent des perspectives nouvelles aux autorités organisatrices des mobilités, telles que la digitalisation des services, les nouvelles offres de mobilité à la demande et l’évolution des véhicules vers des énergies propres. En particulier, la mise en cohérence des offres à tous les échelons territoriaux et la convergence des réseaux constituent le grand défi des années à venir. L’enjeu est la construction d’un service intégré, performant et facile d’utilisation, constituant une alternative efficace à l’usage de la voiture individuelle.
Charte Régionale des Mobilités
Chef de file de l’intermodalité et de la complémentarité entre les modes de transports à l’échelle régionale, la Région Grand Est créée les conditions d’une coopération efficace entre tous les acteurs de la mobilité. En octobre 2018, elle a organisé la première Conférence Régionale des Mobilités, débouchant sur l’adhésion de 40 autorités organisatrices (AO) à une charte de l’intermodalité et des services à l’usager. Cette charte régionale constitue un cadre de travail commun pour apporter des réponses pragmatiques aux questions de mobilité et susciter des changements de comportement. La Région poursuit ainsi trois objectifs : renforcer la cohérence des politiques de transport, développer les services et les innovations en matière de mobilité, piloter collectivement la mise en œuvre des décisions. Une ambition majeure de cette coopération est la mise en œuvre du concept de MaaS (mobility as a service), notamment par la distribution de titres de transports inter-réseaux et la qualité de l’information apportée aux usagers.
Le défi de l’interopérabilité
L’un des grands défis est la construction d’une offre multimodale intégrée à l’échelle régionale. La Région pilote le développement de standards informatiques communs pour permettre la vente de titres de transport dématérialisés sur applications mobiles entre plusieurs réseaux (interopérables). Pour l’usager, cela reviendra à pouvoir utiliser n’importe quel support numérique et, surtout, n’importe quelle application mobile pour acheter un voyage d’un point A à un point B quelle que soit la combinaison des réseaux utilisés. Enfin, l’interopérabilité de demain associera les réseaux des pays limitrophes pour proposer la même facilité aux voyageurs transfrontaliers, en utilisant d’autres technologies. Une étude est en cours dans ce sens sur les corridors Moselle – Sarre et Moselle – Luxembourg, à l’initiative de la Région et avec le soutien de crédits européens. Si cette expérience s’avère concluante, un déploiement plus conséquent serait envisagé pour faciliter la mobilité transfrontalière.
Encourager les mobilités décarbonées
L’éco-mobilité, une priorité régionale
Développer la mobilité durable est un engagement fort de la Région Grand Est qui promeut l’usage de véhicules électriques pour répondre au défi écologique. La Région fédère les collectivités du Grand Est autour de stratégies partagées de développement économique, d’aménagement et d’organisation des mobilités, dans une double logique d’équité et d’ambition, au service des habitants, des acteurs économiques et de l’environnement. Elle défend les intérêts du territoire dans la programmation nationale de grandes infrastructures, un objectif majeur étant d’ouvrir le Grand Est à 360° et d’améliorer les itinéraires de transit empruntant les corridors européens qui la traversent.
La Région Grand Est prépare les mobilités de demain
Au-delà du matériel roulant qu’elle acquiert, la Région favorise des innovations sur les territoires à travers diverses politiques régionales (innovation et compétitivité à travers le Pôle Véhicule du Futur, environnement et aménagement à travers des schémas d’énergies propres, tourisme, etc.). La Région soutient ainsi plusieurs projets dont :
• le projet de train régional hybride avec Alstom,
• la participation aux premières réflexions sur la faisabilité d’un train à hydrogène en France,
• l’appui au développement d’autocars innovants : motorisation électrique, biogaz, véhicules interurbains de grande capacité, etc.,
• la participation aux réflexions sur les modes de déplacement innovants : véhicules “zéro émission”, véhicules autonomes, carburants propres, etc.
Chiffres clés sur le transport dans le Grand Est en 2019
• Transport ferroviaire : 1er réseau hors région parisienne en nombre de trains par jour o 2 727 km de voies ferrées o 396 gares o 1 700 trains par jour
o 170 000 voyageurs transportés par jour
• Transport interurbain : 326 lignes routières (régulières + transport à la demande)
• Transport scolaire : 3 500 circuits / 235 000 élèves transportés par jour
• 4 plateformes aéroportuaires
• Budget transports et mobilités : 879 millions d’euros (sur un budget global 2019 de 3,2 milliards d’euros)