« Si je dois mourir, tu dois vivre pour raconter mon histoire ». L’écrivain et poète gazaoui Refaat Alareer a été assassiné par l’armée israélienne, selon l’ONG de défense des droits de l’homme Euro-Med Human Rights Monitor.
🚨🇵🇸 "Si je dois mourir, tu dois vivre pour raconter mon histoire", l'écrivain et poète gazaoui Refaat Alareer délibérément assassiné par l'armée israélienne selon l’ONG de défense des droits de l’homme Euro-Med Human Rights Monitor.
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— Charlies Ingalls Le Vrai 🤠🐑🐄🐔🐎🤓 (@CharliesIngalls) December 9, 2023
« La frappe aérienne a visé précisement l’appartement du deuxième étage dans lequel il était réfugié et non l’immeuble entier, ce qui indique que c’est l’appartement qui était visé », a déclaré l’organisation.
Sont également morts dans l’attaque israélienne son frère Salah, l’un des enfants de ce dernier, Muhammad, sa sœur Asmaa et trois enfants de cette dernière, Alaa, Yahya et Muhammad.
Refaat écrivait en anglais depuis des années pour alerter sur le sort des Palestiniens. Il y a quelques semaines, il témoignait depuis Gaza, en larmes.
Son dernier poème, écrit pendant cette guerre.
« Si je dois mourir,
tu dois vivre
pour raconter mon histoire,
pour vendre mes affaires,
pour acheter un morceau de tissu
et quelques ficelles,
(fais qu’il soit blanc avec une longue traine)
pour qu’un enfant, quelque part à Gaza,
scrutant le paradis dans les yeux,
en attendant son père parti dans un brasier –
sans dire adieu à personne,
pas même à sa chair,
pas même à lui-même –
voit le cerf-volant, mon cerf-volant que tu as fait,
s’envoler au-dessus de lui
et pense un instant qu’un ange est là
pour ramener l’amour.
Si je dois mourir, que ce soit
pour apporter de l’espoir.
Que ce soit un conte. »