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Donald Trump passe par la case prison

Donald Trump s’est soumis volontairement aux autorités d’Atlanta, où il a été emmené pour une brève détention et les formalités habituelles, empreintes et photo.

Photo de l'ancien président Donald Trump lors de son enregistrement et de sa libération sous caution à la prison du comté de Fulton à Atlanta (Ga.), le 24 août 2023. (Bureau du shérif du comté de Fulton)
Photo de l’ancien président Donald Trump lors de son enregistrement et de sa libération sous caution à la prison du comté de Fulton à Atlanta (Ga.), le 24 août 2023. (Bureau du shérif du comté de Fulton)

L’ancien président a été libéré sous caution, après avoir été soumis à la procédure d’enregistrement standard, incluant la prise d’empreintes digitales et la capture d’une photographie d’identité. C’est la première fois qu’un ancien président américain est photographié lors de ces formalités.

Une caution de 200.000 dollars

Le 24 août, aux alentours de 19 h 36, heure locale, Donald Trump s’est rendu aux autorités de la prison du comté de Fulton à Atlanta, en Géorgie. En échange d’une caution de 200 000 dollars, il a été relâché après une vingtaine de minutes. L’ensemble du processus s’est déroulé sans incident. Son avion privé avait atterri à l’aéroport international d’Atlanta vers 19 h 03. Ensuite, un convoi de 13 véhicules l’a escorté jusqu’à la prison en utilisant une autoroute temporairement fermée par les forces de police.

Tentative de peser sur le scrutin

Ce rendez-vous avec les autorités faisait suite à la mise en accusation de Donald Trump, ainsi que de 18 de ses associés, par le procureur du comté de Fulton, Fani Willis. Les charges, déposées le 14 août, comprenaient de multiples chefs d’accusation, notamment une tentative de modifier le résultat des élections. Ces accusations découlaient des efforts déployés par l’équipe juridique de Trump pour mettre en place des listes alternatives de grands électeurs dans différents États, dans le but de retarder le processus de certification des résultats de l’élection présidentielle de 2020.

« Une parodie de justice » selon Trump

Donald Trump a critiqué ces poursuites, les qualifiant d’ingérence électorale et affirmant qu’elles étaient motivées par des considérations politiques visant à compromettre sa possible candidature à l’élection de 2024. Il a exprimé son point de vue en disant : « Ce qu’ils essaient de faire, c’est perturber une élection. Une telle chose n’a jamais eu lieu dans notre pays. C’est leur manière de mener une campagne électorale. »
Après sa brève détention, l’ancien président a regagné l’aéroport, où il a brièvement échangé avec les médias. Il a dénoncé la situation comme une « parodie de justice », affirmant son innocence ainsi que celle de ses associés, et soulignant le soutien qu’il reçoit.

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