Très contagieux, ce nouveau variant impacte les places financières et remet en cause la stratégie vaccinale puisque les vaccins actuels sont conçus pour contrer la souche initiale de Wuhan qui a complètement disparu.
De ce que l’on sait actuellement, ce nouveau variant baptisé « B.1.1.529 » ou variant OMICRON, (15ᵉ lettre de l’alphabet grec) apparu en Afrique du Sud, présente « un nombre élevé de mutations » affirment les scientifiques de l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).
Pour l’heure, seuls une trentaine de cas ont été détectés en Afrique du Sud, à Hong-Kong et un cas en Israël. Mais la peur d’un rebond planétaire de l’épidémie a poussé de nombreux États à interdire l’entrée de voyageurs en provenance d’Afrique australe. C’est le cas du Royaume-Uni, mais aussi de la France. Matignon a annoncé, ce vendredi 26 novembre, suspendre immédiatement les arrivées en provenance de sept pays d’Afrique australe.
« Le système immunitaire contourné »
L’Italie a également annoncé l’interdiction des voyageurs en provenance d’Afrique du Sud, du Lesotho, du Botswana, du Zimbabwe, du Mozambique, de la Namibie et de l’Eswatini.
L’Allemagne s’apprête à prendre les mêmes mesures de précaution comme sans doute vont le faire les pays européens.
Pour l’instant, les scientifiques sud-africains doutent de l’efficacité des vaccins contre la nouvelle forme du virus. « Ce qui nous préoccupe, c’est que ce variant pourrait non seulement avoir une capacité de transmission accrue, mais aussi être capable de contourner certaines parties de notre système immunitaire », a expliqué le professeur sud-africain Richard Lessells.
Les marchés financiers infectés
Parmi les premières victimes de ce variant sud-africain, les marchés financiers asiatiques. En effet, tous les indicateurs boursiers sont à la baisse à l’image du Nikkei qui plonge de 3% à Tokyo.
L’infection s’est propagée aux places boursières européennes. À la mi-journée le CAC 40 enregistrait une chute de 4,40% à paris.