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Pass sanitaire : les manifs continuent

Alors que les autorités font le forcing pour obliger les Français, et notamment les jeunes, à se faire vacciner, les anti pass et anti-Covax restent mobilisés et manifestent pour refuser ce diktat sanitaire.

Manif Nancy
Les manifestants moins nombreux à Nancy (DR)

Pour le huitième samedi consécutif, ils sont là. Même si Macron ne le veut pas, comme ils disent, ils sont encore là à battre le pavé dans plus de 150 villes de France. Avec les mêmes slogans, les mêmes pancartes, les mêmes drapeaux et la même détermination. Ils sont là pour refuser le pass sanitaire, la vaccination obligatoire, les approximations et même des mensonges des autorités sanitaires.

Vaccinés par obligation

Certes, la France devrait franchir à la mi-septembre le seuil des 50 millions de primo-vaccinés. Non pas qu’une majorité de Français a été convaincue du bienfondé de la vaccination contre la Covid-19, mais par obligation. Juste pour pouvoir aller au restaurant ou au musée, fréquenter une salle de sport ou tout simplement pour continuer de travailler. Car sans le pass sanitaire, un patron peut vous virer. On se fait vacciner parce que l’on subit une contrainte forte.
C’est une sorte de viol des consciences que n’acceptent pas ceux qui manifestent tous les samedis. Voilà pourquoi ils en appellent à la Liberté. La liberté de se faire vacciner ou non car, jusqu’ici, les scientifiques sont divisés sur l’intérêt de ces nouveaux vaccins. Certains, allant même jusqu’à dire que le vaccin est pire que la maladie pour certains patients !
Mais le gouvernement reste arc-bouté sur ses certitudes. Il vise désormais la vaccination des jeunes de 12 à 17 ans pour lesquels des vaccinodromes sont installés près des établissements scolaires alors que de plus en plus de scientifiques émettent de sérieuses réserves sur la vaccination des enfants et des adolescents.
La controverse scientifique continue. Les manifs aussi.

 

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