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Le coronavirus traqué dans les eaux usées

Observatoire épidémiologique des eaux usées, le réseau Obépine permet une détection précoce de l’épidémie dans une population et pourrait favoriser l’adaptation locale des mesures sanitaires. A Nancy et Strasbourg, la tendance est à la baisse.

le covid dans les eaux usées (Obépine)
Le Sars-CoV-2 dans les eaux usées (Obépine)

Le Sars-Cov-2 suit la voie digestive. Il est donc rejeté par les selles et se retrouve dans les eaux usées. En faisant l’analyse de ces eaux dans les effluents urbains et les rivières, le réseau Obépine permet de suivre l’évolution de la maladie dans une population donnée.
Il existe plus de 20.000 stations d’épuration en France. Mais les prélèvements ne sont effectués « que » dans 150 d’entre elles par un réseau de laboratoires. Mais ce réseau de surveillance intéresse particulièrement les scientifiques. Car il permet de « suivre » l’épidémie en temps réel et même de prévoir son évolution avec plusieurs jours d’avance sur les autres indicateurs (tests, hopitaux etc.)

Disparités régionales

Opérationnel depuis le mois d’avril 2020, le réseau Obépine publie sur son site les résultats dans plusieurs villes de France. Ainsi, les résultats des analyses montrent de grandes disparités de l’évolution du virus selon les régions et même selon les villes. En effet, la tendance semble être à la baisse dans l’Est (peut-être en raison du confinement à 18 heures) que dans le Nord.
A Strasbourg, la tendance est à la baisse si l’on en croit les graphiques publiés par Obépine. A Nancy même si le niveau de circulation du virus est encore assez haut, la tendance est à une diminution continue depuis le pic de début Décembre.

Sars-CoV-2-Strasbourg
Sars-CoV-2-Strasbourg
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