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Présidentielle : Zemmour a le vent en poupe !

Dans un dernier sondage Ifop pour Paris Match, Zemmour serait passé devant Le Pen et Pécresse. Philippot abandonne la course à l’Élysée. Le Pen, Zemmour, Mélenchon à la peine pour les parrainages.

Zemmour-Le Pen (capture infos Parallèles)
Zemmour-Le Pen (capture infos Parallèles)

A deux semaines de la clôture des parrainages, l’entourage de Marine Le Pen est inquiet. Très inquiet. Même si la patronne du Rassemblement National fait une bonne campagne, même si les sondages lui ont longtemps donné la deuxième place derrière Emmanuel Macron, elle n’est pas certaine de pouvoir se présenter à cette élection présidentielle. Marine Le Pen n’a toujours pas ses 500 parrainages indispensables pour prendre le départ de la course à l’Élysée.

Zemmour aurait 500 promesses

Cela ne la consolera sans doute pas, mais elle n’est pas la seule. Selon les derniers chiffres (jeudi soir) du Conseil Constitutionnel, Le Pen n’a pour l’instant que 366 signatures validées, Zemmour, 291 et Mélenchon 370. Si les trois ou l’un de ces trois candidats ne pouvaient pas participer à cette élection, ce serait un véritable scandale démocratique.
Eric Zemmour affirme cependant avoir reçu 500 promesses de signatures et Jean-Luc Mélenchon devrait récolter lui aussi ses signatures, si l’on en croit son entourage. Ce n’est pas le cas pour Marine Le Pen.

Zemmour au second tour ?

Autre info à prendre en compte : la dynamique de la campagne d’Eric Zemmour. Un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Sud Radio et LCI place désormais le candidat du parti Reconquête en deuxième position derrière Macron, avec 16,5% des intentions de vote contre 16% pour la candidate du Rassemblement national et 15% pour la candidate Les Républicains.
Cette progression régulière de Zemmour dans les sondages s’explique évidemment par les faibles performances de Valérie Pécresse sur le terrain. Mais aussi par les soutiens qui viennent à lui de la part de « traitres » du RN et dans une moindre mesure des LR.
Ajoutons à cela le soutien financier (on parle de 40 M€) de certains lobbies et de ce que l’on appelle « le système » ou « le marché » c’est-à-dire ces grosses multinationales qui misent sur un candidat plutôt que sur un autre pour assurer leurs affaires.

Tout sauf Macron ?

Bref, si Zemmour se maintient à un haut niveau, si Le Pen n’a pas ses 500 signatures, la course se fera entre Macron (lorsqu’il décidera de se présenter) et Zemmour au premier comme au second tour.
Certes le président-candidat a désormais acquis, en cinq ans de mandat, une expérience solide de la politique intérieure comme de la géopolitique. Mais la colère est si forte dans notre pays, que l’on ne voit pas comment Macron pourrait gagner un ticket pour un second mandat. Les sondages lui donnent depuis des mois le même score autour de 24%.
À tort ou à raison, on pourra reprocher au président : sa candidature tardive, son refus de débattre au premier tour, sa gestion autocratique de la crise sanitaire, le pass sanitaire puis vaccinal, le traitement par le mépris des Gilets jaunes, l’envolée du prix de l’énergie (carburant, gaz et électricité qui ruinent les ménages), l’inflation, l’insécurité, l’immigration non maîtrisée… Et quelques petites phrases méprisantes qui ne passent toujours pas, comme celle de vouloir « emmerder » les non-vaccinés. Et voilà 5 millions de Français qui non seulement ne voteront pas Macron mais feront tout pour le faire dégager !
Ainsi, même si de nombreux électeurs vont continuer à bouder les urnes, comme lors des consultations précédentes, il n’est pas impossible que le verdict des urnes réserve quelques surprises au soir du 24 avril 2022. Genre : tout sauf Macron !

 

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