Lundi 13 juin, le président de la République François Hollande se rend sur la tombe sur général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises. Un déplacement qui suscite une polémique dans le camp adverse.
Soupe à la grimace à droite. François Hollande se rend, lundi 13 juin, à Colombey-les-Deux-
Eglises (Haute-Marne) pour se recueillir sur la tombe du général de Gaulle. Jamais avant lui un président socialiste ne l’avait fait. Alors qu’il répond à une invitation de la famille, le chef de l’État essuie les critiques à droite. « François Mitterrand n’a jamais été gaulliste mais n’a jamais eu l’outrecuidance de se recueillir sur la tombe du général de Gaulle. François Hollande se livre à une petite manœuvre assez pitoyable. C’est une provocation », dénonce Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l’Essonne au micro de RTL. Le président joue pourtant la carte de la discrétion. Deux heures à peine et aucun discours à la clé.
François Hollande ne fait qu’entamer sa tournée gaulliste. Vendredi 17 juin, direction le Grand Trianon de Versailles où il visitera une exposition consacrée au général de Gaulle. Le lendemain – comme chaque année -, il commémorera l’appel du 18 juin au Mont Valérien, près de Paris. Une semaine hautement symbolique qui a aussi pour vocation d’exalter le sentiment national en plein Euro de football.