Le niveau de risque passe de « modéré » à « élevé » sur tout le territoire français depuis le 21 octobre 2025. Situation dans le Bas-Rhin.

L’Europe fait face à une circulation active du virus de la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP), véhiculé par les oiseaux migrateurs et la faune sauvage locale. Les cas détectés se multiplient notamment en Allemagne et en France.
Ce virus présente une forte contagiosité et une dangerosité importante pour les populations aviaires. Il se maintient principalement dans les déjections et les points d’eau stagnante contaminés par ces fientes.
Le niveau relevé
Face à cette évolution, le Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-Alimentaire et de la Souveraineté Alimentaire a relevé le niveau de risque de « modéré » à « élevé ».
- Pour préserver les oiseaux détenus en captivité, les basses-cours et les élevages avicoles, cette décision implique le renforcement des mesures de prévention et de biosécurité suivantes sur l’ensemble du territoire national : confinement obligatoire des oiseaux captifs, des basses-cours et des volailles d’élevage, toutes espèces confondues ;
- interdiction des rassemblements de ces animaux ;
- application de protocoles de biosécurité renforcés pour toute détention ;
- transport des palmipèdes de plus de trois jours exclusivement en camion bâché ;
- encadrement strict du nombre et des déplacements des appelants utilisés pour la chasse au gibier d’eau ;
- obligation d’un examen clinique favorable avant tout déplacement de gibier à plumes et, pour les Anatidés, d’un dépistage virologique négatif réalisé dans les quinze jours précédant le mouvement.
Situation dans le Bas-Rhin
Dans le département, des cadavres d’oiseaux sauvages ont été retrouvés à Avolsheim. Une infection par le virus IAHP est fortement suspectée et des analyses de confirmation sont en cours.
Dans ce contexte, le public est vivement invité à ne pas approcher ni nourrir les oiseaux sauvages afin de limiter la propagation du virus.
Il est également conseillé d’éviter les zones humides (berges d’étangs, de mares et de cours d’eau) fréquentées par les oiseaux sauvages, même en leur absence, en raison de la persistance possible du virus dans les déjections et les sols contaminés.
Il est rappelé qu’il est interdit, en toutes circonstances et en tous lieux, de ramasser ou de transporter des oiseaux sauvages, qu’ils soient vivants ou morts.
Toute découverte de cadavres d’oiseaux sauvages morts sans cause apparente doit être signalée immédiatement à l’antenne départementale de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) au 06 07 69 91 31 ou par courriel à sd67@ofb.gouv.fr, en précisant si possible le lieu exact de la découverte.
Rappel important : La consommation de viande, de foie gras, d’œufs et de tout produit alimentaire à base de volaille ne présente aucun risque de transmission de l’IAHP à l’homme.