Au 1er janvier 2018, la population du Grand Est est estimée à 5 533 600 habitants, soit 13 000 habitants de moins que l’année précédente.
En 2017, l’écart entre le nombre de naissances, encore en baisse, et le nombre de décès, à nouveau en hausse, n’est plus que de 3 900 individus. Le repli des naissances s’explique principalement par l’important recul de la fécondité apparu en 2015, mais aussi par le vieillissement de la population, et donc la diminution du nombre de femmes en âge de procréer. En parallèle, le vieillissement des générations nombreuses de baby boomers entraîne une nouvelle augmentation du nombre de décès, qui atteint un niveau historique en 2017.
Le vieillissement de la population touche tous les départements de la région. Néanmoins, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin bénéficient encore d’un important excédent naturel, leur permettant de gagner de nombreux habitants depuis dix ans. De même, la population de l’Aube s’accroît sensiblement sur la période, grâce à un solde migratoire apparent positif. À l’opposé, les départements plus ruraux de la région – Vosges, Meuse, Ardennes et Haute-Marne – connaissent un fort déclin démographique, du fait d’un moteur naturel à l’arrêt et d’un manque d’attractivité. (Erwan Auger, Audrey Eichwald, Insee)
Pour aller plus loin
1. Le solde naturel diminue à nouveau
2. La baisse de la fécondité se poursuit depuis 2015
3. Une nouvelle hausse des décès portée par le vieillissement de la population
4. Seuls le Bas-Rhin, l’Aube et le Haut-Rhin gagnent vraiment des habitants sur la dernière décennie
5. La population des départements plus ruraux diminue sensiblement