Alors que des efforts diplomatiques s’intensifient pour mettre fin au conflit en Ukraine, l’Arabie saoudite s’est dite prête à accueillir une rencontre historique entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Zelensky, lâché par les USA, place ses espoirs sur l’Europe.
![Zelinsky à bord d'un avion de la République Française (Photo officielle distribuée par l'Arabie Saoudite)](https://infodujour.fr/wp-content/uploads/2023/05/zelensky-avion-republique-francaise.jpg)
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi son intention de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine en Arabie saoudite, suite à un entretien téléphonique entre les deux dirigeants. Cette annonce intervient alors que les deux présidents ont convenu d’engager « immédiatement » des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Munich : la Russie, pas invitée
L’Arabie saoudite a officiellement exprimé son enthousiasme à l’idée d’accueillir ce sommet, réaffirmant son engagement pour « parvenir à une paix durable » dans le conflit ukrainien. Cependant, aucune date n’a encore été fixée pour cette rencontre.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, se sait lâché par les États-Unis. Certes, il sera présent à la Conférence de Munich sur la sécurité, mais il a posé ses conditions pour d’éventuelles négociations avec la Russie. « Nous sommes prêts à discuter avec l’Amérique et nos alliés. […] Avec une position unifiée, nous serons prêts à parler avec les Russes », a-t-il piteusement déclaré, soulignant que Donald Trump n’avait pas de « plan prêt » pour mettre fin à la guerre.
La situation diplomatique se complique avec l’absence de représentation russe à la Conférence de Munich, contrairement à ce qu’avait affirmé Trump. Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a confirmé que la Russie n’avait pas été invitée à l’événement.
Tensions entre les États-Unis et l’Europe
En parallèle, des tensions émergent entre les États-Unis et l’Europe, comme en témoignent les déclarations du président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui déplore que la nouvelle administration américaine « ne tienne pas compte des règles établies ».
Sur le plan économique, l’Ukraine a remis aux États-Unis un projet de partenariat concernant ses ressources minières stratégiques, un sujet d’intérêt particulier pour l’administration Trump.
Enfin, des inquiétudes persistent sur la sécurité des installations nucléaires en Ukraine, avec des accusations réciproques entre Kiev et Moscou au sujet de présumées frappes sur le site de Tchernobyl, que le Kremlin dément catégoriquement.
Bref, tout le monde parle de paix, mais la guerre continue…
Révélation ! Nos milliards envoyés en Ukraine servent à gaver les cartels mexicains en armes et à financer le luxe des fils à papa ukrainiens en Europe ! Pendant que le peuple crève au front, son élite se planque dans nos stations de ski et flambe des millions ! Vite la fin de… pic.twitter.com/FNzK3LvZwS
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) February 13, 2025