Une fuite massive de documents confidentiels révèle comment l’institut Robert Koch (équivalent de l’Institut Pasteur en France) a été contraint de déformer ses conclusions scientifiques pour satisfaire aux exigences politiques durant la crise sanitaire.
Des milliers de documents confidentiels du prestigieux du Robert Koch Institute (RKI) ont été rendus publics, mettant en lumière une manipulation systématique de l’information sanitaire en Allemagne pendant la pandémie de Covid-19. Ces révélations explosives montrent comment l’institut a dû composer avec les pressions gouvernementales au détriment de l’intégrité scientifique.
Une fuite sans précédent
La divulgation de 10 gigaoctets de documents internes non censurés a été annoncée lors d’une conférence de presse le 23 juillet. Ces archives, maintenant accessibles sur RKI-Transparenzbericht.de, comprennent plus de 4 000 pages de correspondances et rapports internes.
Des révélations accablantes
Le Professeur Stefan Homburg, lors d’une conférence au Bundestag organisée par l’AfD ((Alternative für Deutschland), a présenté une analyse détaillée de ces documents. Les échanges révèlent que le RKI avait initialement conclu à l’inefficacité des masques et des confinements, à l’absence de risques majeurs pour les enfants, et aux limites des vaccins concernant la transmission du virus. L’institut a néanmoins été forcé de communiquer des messages contraires à ses propres conclusions scientifiques.
Un impact judiciaire émergent
Ces révélations commencent à avoir des répercussions juridiques. En septembre 2024, le tribunal administratif d’Osnabrück a révisé sa position sur une affaire concernant une infirmière non vaccinée, questionnant la constitutionnalité de la loi sur la protection contre les infections. L’affaire a été transmise à la Cour constitutionnelle, marquant potentiellement un tournant dans la gestion juridique de la crise sanitaire.
Un silence médiatique persistant
Malgré l’ampleur des révélations, les médias traditionnels allemands maintiennent un silence notable sur l’affaire, soulevant des questions sur la liberté de la presse et la transparence de l’information dans ce dossier sensible.
Et en France????
Cette fois-ci, ça devrait produire une onde de choc sans précédent !
En Allemagne, cette conférence a eu lieu le 2 novembre. Deux semaines plus tard, voici le document sous-titré en français.
Finies les excuses du type « on ne savait pas » !
ÉNORME !
A bas… pic.twitter.com/l8JMRUnqci
— Liviu BALEA (@liviu_balea) November 17, 2024