L’information et donc la désinformation sont des armes de destruction massive, comme le rappelle ici le général Dominique Delawarde à propos d’une info qui a ému toute la planète. Et qui était inexacte.
Dans la matinée du 6 septembre 2023, un missile tombe sur un marché ouvert du centre-ville de Kostiantynivka en Ukraine, faisant au moins 17 morts, dont un enfant, et plus de 32 blessés.
Immédiatement, le président Zelenski condamne l’attaque, attribuée aux forces russes, qu’il qualifie de « totale inhumanité ». Il déclare également que ceux qui ont été tués étaient « des gens qui n’avaient rien fait de mal ».
L’ONU accuse sans vérifier l’info
« Les terroristes russes ont délibérément visé le marché » dit-il, alors qu’aucune cible militaire ne se trouvait à proximité. C’est une « attaque ignoble » contre « une communauté déchirée par la guerre », dénonce, sans enquête, sans précaution et sans nuances, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour l’Ukraine, Denise Brown. « La Russie continue de terroriser la population civile en Ukraine ». L’ONU reprend donc le narratif Zelenski sans prendre la peine de vérifier quoique ce soit.
Soutenir le peuple ukrainien
« Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre », a, pour sa part, commenté un porte-parole de l’Union européenne, tandis que pour la ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, il s’agit d’« une attaque contre le droit international et l’humanité ». Cette nouvelle attaque « rappelle la nécessité de continuer à soutenir le peuple ukrainien dans la défense de son territoire », a de son côté réagi la porte-parole du président des États-Unis, Joe Biden, Karine Jean-Pierre.
Évidemment, les médias occidentaux se précipitent à la curée avec délice et font les gros titres sur cette triste affaire. La Russie, propagande de guerre oblige, est vouée aux gémonies et son président et ses forces armées sont évidemment déclarés responsables de ce tir.
Une enquête du New York Times
Mais voilà que les résultats d’une enquête réalisée par un journaliste honnête du New York Times (il y en a quelques-uns) sont publiés le 19 septembre 2023, peu avant le discours de Zelenski devant l’Assemblée générale de l’ONU. Ils concluent que cet horrible crime de guerre russe n’est, en fait, qu’un dramatique tir fratricide émanant des forces armées ukrainiennes. Cette coïncidence entre la publication de l’article du New York Times incriminant l’Ukraine, et le discours de Zelenski n’est évidemment pas fortuite. Elle met le Président Ukrainien en difficulté et sape, si peu que ce soit, sa crédibilité.
Vérité un jour, mensonge le lendemain
Le New York Times ayant tranché, toute la presse occidentale reprend le nouveau narratif en chœur, rejoint par une presse pro-russe goguenarde. La vérité médiatique occidentale du 19 Septembre est totalement inversée par rapport à celle du 7 Septembre sans que le moindre regret ne soit exprimé par les médias envers les lecteurs pour diffusion de fausses nouvelles et sans que des excuses ne soient prononcées à l’égard de la Russie, pour les calomnies dont elle a été l’objet.
Le mensonge comme doctrine
La représentante de l’ONU, supposée neutre, et les politiques qui ont raconté n’importe quoi, Baerbock, Biden, Brown, Karine Jean Pierre & Co, ne relèvent pas ce changement de narratif et passent au mensonge suivant en parfaite application de la doctrine bien connue de Mike Pompeo : «Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions suivi des formations spéciales pour apprendre à le faire. Cela vous rappelle la gloire de l’expérience américaine ».
JUBILATOIRE !
Ce que les médias français ne vous montreront jamais …
▶️ Le premier ministre 🇨🇦 Justin Trudeau et le président ukrainien 🇺🇦 se font huer et siffler par la foule !
À partager au maximum !!!
Images de @benoitm_mtl pic.twitter.com/CcdPTAbyac— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) September 23, 2023